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(1964) n°2 - Royal Academy for Overseas Sciences

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— 329 —de même âge du Brésil. En ce qui regarde la Guinée espagnoleet le Gabon, j’ai pu faire des constatations analogues d’aprèsdes matériaux dont l’étude est encore à achever. Avant cela, despoissons éocrétaciques de la Cuvette congolaise m’ont permis derelever des marques de relations paléobiogéographiques principalementavec la Mésogée européenne (Hybodontes), mais aussiavec le Crétacé inférieur du Brésil (Maivsonia) [12].La possibilité d’un entraînement des larves, par les courants,et des spores, par les vents, introduit toutefois un sérieux élémentde doute au sujet de la signification paléogéographique depareilles constatations, surtout si l’on considère la durée des tempsgéologiques. Une telle réserve a d’ailleurs été faite dans le casdes Ostracodes [27, p. 19] et d’autres invertébrés. Mais il n’y alà que motif d’incertitude et seulement dans certains cas.C’est, d’autre part, à un ancien isolement de l’Atlantique Sudpar rapport à l’Atlantique Nord, ou à une ancienne inexistencedu premier, par coalescence africano- sudaméricaine, qu’il faudraitapparemment attribuer le caractère particulier des faunes ichtyologiquesméso- et cénozoïques du Bas-Congo et des régions voisinesde ne pas comprendre, sauf rares exceptions d’ailleursexplicables (possibilité de passage par le Cap?; développementde groupes comme les Ptychodontes, postérieur au changementdes conditions paléogéographiques?), des genres archaïques deSélaciens que l’on rencontre au contraire en abondance dans lesfaunes contemporaines d’autres régions, en particulier du Bassinanglo-franco-belge [9 ] et, spécialement pour le Crétacé supérieur,dans la faune ichtyologique de Lithuanie, déjà citée à un autrepropos [9, p. 616], L’explication est peut-être valable aussi pourles Holocéphales et, cette fois en dehors des vertébrés, pour lesBrachiopodes qui, à l’exception de Lingules, n’ont pas été trouvésdans les régions d’Afrique en question.Pour ce qui est des Sélaciens archaïques, une autre explicationn’est toutefois pas à écarter: si, comme il y a tout lieu de lecroire, les côtes de l’Atlantique Sud ont connu un climat froiddurant une partie du Carbonifère, on pourrait penser que, untel climat ne convenant pas à ces organismes alors en plein essorailleurs, ils ne s’y sont pas propagés et que, par la suite, laconcurrence de <strong>for</strong>mes plus évoluées, introduites entre-temps,les en a empêchés.

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