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(1964) n°2 - Royal Academy for Overseas Sciences

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— 248 —profonde dans son organisation industrielle; — que ce grand résultatserait une union douanière avec les Pays-Bas et leurs colonies. — Untel projet, disions-nous, aurait pour les deux pays tous les avantagespolitiques et commerciaux d ’une union réelle, sans en avoir les inconvénientset les dangers. Cette pensée exposée avec quelque développementsemblait devoir produire un certain effet sur l’esprit de noscontradicteurs; mais il n’en fut pas ainsi: Mes collègues et moi, ditM. v a n S o n s b e e c k , nous croyons ferm ement que le projet d’uneunion douanière ne peut, du moins avant bien des années, soutenirl’examen dans ce pays. — Je croyais même, ajouta-t-il, qu’après la conversationque j ’ai eue avec l’un de vous, vous n’y seriez plus revenus.M. v a n B o sse intervint alors pour appuyer les paroles de soncollègue. Un tel rapprochement, dit-il, ferait renaître des antipathiesqui commencent à s’apaiser. Le commerce hollandais seplaindrait d’être sacrifié au système industriel et protecteur dela Belgique, et cette dernière se déclarerait victime du libreéchangenéerlandais.Les deux Belges, pour exécuter leurs instructions, avaient courageusementdépassé les limites de ce que leur amour-propre personnelpouvait admettre. N ’en parlons plus, suggérèrent-ils àla fin de ce long rapport du 3 mai 1851. Maintenant que les Pays-Bas viennent tout juste d’adopter le free-trade, ils ne voudront pasd’un recul qui serait la condition indispensable d’une uniondouanière (24).E t L a m b e r m o n t s ’inclina. « L e seul p arti qui dem eure àpren dre, conclut-il, c’est d ’aban don n er la q u estion » (25).Notre objectif fondamental était de maintenir un régime defaveur pour les produits belges sur le marché néerlandais (26).C’était beaucoup demander: nous savions par N o t h o m b et parW il l m a r lui-même que le Zollverein n’en voulait pas (27), etles Pays-Bas nous avaient prévenus que leur législation de 1850s’y opposait (28). Malgré cela, les instructions de L a m b e r m o n t(24) A.E.B. Dossier 2104, vol. II, L ie d t s et W illm a r à d ’H o ffsc h m id t,3 mai 1851.(25) A.E.B. ibid. d ’H o ffsc h m id t à L ie d t s et W illm a r , 6 m ai 1851.(26) A.E.B. ibid. d ’H o ffsc h m id t à W illm a r , 13 mars 1851.(27) A.E.B. ibid. N o th o m b à d ’H o ffsc h m id t, 9 mars, W illm a r à d 'H o ffschm id t, 19 mars, et S o lv y n s (Berlin) à d ’H o ffsc h m id t, 20 mars 1851.(28) A.E.B. ibid. N ote de B e n tin c k du 22 m ars 1851.

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