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(1964) n°2 - Royal Academy for Overseas Sciences

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- 398derons, d’ailleurs, d’affirmer que les plants expérimentaux sontrestés florissants et ont manifesté même une poussée favorable,voire normale. Nous citerons toutefois une observation deA d a m s & M cK e l v ie [ 1 ] , au Ghana, où la production de cacaosur substrat engorgé pendant les 7 mois de la saison pluvieusen’a pas été inférieure à celle des parcelles de plateaux voisinsnormalement drainés.Nos propres mesures rencontrent les résultats de L e m é e [ 7 ]qui n’a observé aucun accroissement significatif des D.S.H. etT.S. foliaires chez des cacaoyers placés en sol « saturé », bienque la croissance fut visiblement ralentie. Il importe de signalerici que l’auteur a expérimenté en conditions édaphiques nettementacides.§ 3. C o n c l u s io n sLes réactions du cacaoyer à l’égard de l’assèchement progressifdu substrat, sans endurcissement des plants, montrent que cetteespèce ne varie pas notablement D.S.H. et T.S. foliaires dans laplus large partie de l’eau édaphique utilisable. L’épuisement desréserves et l’élévation du potentiel global de rétention de l’eaupar le sol n’induisent chez ce végétal aucune adaptation éco-physiologiquequi lui permettrait de franchir le cap d’une sécheresseincidente. Cette absence d’ajustement explique le flétrissement,brutal et souvent irréversible, qui frappe le cacaoyer lors d’unepériode de sécheresse. Un comportement de ce genre caractériseun hygrophyte incapable de modifier considérablement et sansflétrissement léthal son niveau d’hydratation foliaire.L’étude de l’allure de la déshydratation des limbes foliairesconfirme cette manière de voir: la perte d’eau est rapide etbrutale, comme il est connu chez les hygrophytes typiques etcertains hydrophytes. Ce sont d’ailleurs les feuilles adultes quisont, à cet égard, les plus sensibles, ce qui paraît indiquer chezles limbes relativement jeunes une richesse appréciable en colloïdeshydrophiles protecteurs.Sur un sol à concentration en K N O 3 et pression osmotiquecroissantes, le cacaoyer a manifesté, d’une manière paradoxale,un excellent maintien de son économie en eau, reflété par la

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