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(1964) n°2 - Royal Academy for Overseas Sciences

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— 337 —à la dé<strong>for</strong>mation. Cette compression et les plissements corrélatifs,qui furent d’ailleurs envisagés par W e g e n e r , s’amplifieraientlors de perturbations des courants sous l’impulsion des troublesmagnétiques et du régime de rotation du globe, c’est-à-dire desmêmes facteurs que ceux supposés responsables de l’accroissementde la dérive différentielle. La coïncidence géographique des zonesde plissements (orogènes) avec celles des fractures ainsi qu’avecles géosynclinaux résulterait de ce que ce sont les mêmes régions,de moindre résistance à la dé<strong>for</strong>mation, qui en seraient affectéesde façon prédominante. Quant à l’appartenance, au point de vuechronologique, des périodes de <strong>for</strong>te orogenèse et des autres phénomènespaléogéographiques aux mêmes «crises géodynamiques»,elle proviendrait de son côté de ce que les perturbations descourants de convection seraient de même origine et d’ailleurs,tout compte fait, les mêmes.Pouvant être conséquences collatérales des phénomènes responsablesdes transgressions et régressions, les grands plissementsdevraient en principe avoir suivi le même rythme, mais il nesemble pas que les précisions acquises jusqu’ici en matière dedatation des orogenèses soient suffisantes pour qu’on puisse tenterde le vérifier. D ’autre part, la remarque de L. C a y e u x [ 1 6 ,p. 121] suivant laquelle les plissements ne présenteraient aucunsynchronisme entre eux n’est évidemment pas faite pour engagerà croire à leur coïncidence chronologique avec les mouvements detransgression des mers. Seulement, si l’on y regarde de plus près,il ne paraît pas absolument nécessaire pour y croire qu’il y aiteu partout à la fois une grande activité orogénique. Le calmeobservé dans telle ou telle région à une époque où des plissementsse produisaient dans telle ou telle autre pourrait s’expliquertout simplement par la diversité des conditions du moment propresà chacun des points comparés (susceptibilité variable des orogènesaux poussées; opposition parfois de la charge d’une couvertureglaciaire au soulèvement...). Somme toute, la situationà cet égard ne serait pas sans analogie avec celle résultant, dansle déterminisme des transgressions, de la variabilité des résistanceset qui se traduit par l’existence de types divers — téthysien,pacifique, arctique... — des incursions marines sur les terres.

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