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(1964) n°2 - Royal Academy for Overseas Sciences

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— 233 —Il faut ajouter qu’au cours de sa carrière, l’ouverture et la vivacitéde son esprit, la confiance qu’il inspirait, l’avaient faitappeler à un grand nombre d’activités: il a été membre de laSociété de Médecine tropicale, depuis 1933; de la Commissionpour la Protection des Indigènes, de 1937 à 1946; de l’institutcolonial international (actuellement INCIDI) depuis 1937.* * *Nous nous arrêterons tout particulièrement à son activitécomme membre associé depuis 1931, et comme membre titulairedepuis 1952, au sein de l’institut royal colonial belge, qui estdevenu l’Académie royale des <strong>Sciences</strong> d’Outre-Mer.Et d’abord cette activité est la raison même pour laquelle nousévoquons sa mémoire au cours d’une séance de la Classe des<strong>Sciences</strong> morales et politiques qu’il a honorée de sa collaboration,la raison pour nous de témoigner des services qu’il a rendus, demarquer la reconnaissance que nous en gardons, et de manifesterl’amitié et les regrets unanimes qu’il a laissés.Mais, dans tous les milieux où s’exprimeront la haute considérationet la sympathie qu’il méritait, partout où son souvenirsera rappelé et honoré, les mémoires et les communications quenous avons reçus de lui et que nous avons publiés devront êtreconsultés pour expliquer comment il est passé de la médecine,dont il n’abandonna d’ailleurs jamais la pratique, aux œuvressociales protectrices de la main-d’œuvre indigène et de la familledes travailleurs.A leur lecture, on comprend la part qu’il a prise à l’heureuseexpérience, dans la grande industrie congolaise, des principesd’une politique de la main-d’œuvre qui, par le respect des valeurshumaines, permettait à l’état belgo-congolais de vivre et de sedévelopper dans la prospérité économique en faisant honneur àla civilisation.Cependant, le docteur M o t t o u l l e , malgré la barbe qu’il portait,malgré cette barbe qui le faisait prendre pour un « monPère », et qui l’obligeait, prétendait-il, à donner des bénédictionspour ne pas décevoir les enfants qui les lui demandaient, ne prétendaitpas faire de l’apostolat, ni convertir les « financiers » en« frères de charité ».

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