Le collezioni veneziane d'arte e d'antichita dal secolo XIV. ai nostri ...

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in cui trovansi tra il M
e il XII secolo città come Narbona, Arlcs ecc.
quella Narbona che Sidonio Apollinare cantò e via via, e noi al let-
tore faremo osservare varie altre coincidenze, cioè che come artisti
francesi vennero fatti venire da Fortunato patriarca di Grado, v' è
ima chiesa, quella di Saint Front a Perigueux, la cui architettura è
simile a quella di S. Marco :
pellier e a Aigues Mortes ') ;
perocché le nostre navi andavano a Mont-
III. non è possibile intìne dimenticare che le monete che cor-
revano nelle ^'enezie aveano conio francese: sebbene anche i più dotti
non abbiano rimarcato che il l'enetias è. l'accusativo plurale delle Ve-
nezie e che quindi non era a meravigliarsi che gl'imperatori d'Occi-
dente tenessero a questo titolo che abbracciava la regione senza spe-
cificare la città.
') Leon Chateau, VArchilecture en France, an. XVIIF, IX^ et X' siede, pag. 113:
Il n'y avait en Europe q' un seul peuple, le Venitien, qui. par son activite' et sa
puissance maritime pùt nionipoliser tout le commerce de l'Orient et une grande par-
ile de colui de l'Occident
C 'est surtout avec le Levant que les rapports commerciaux des Venitiens e'taient
des plus actifs; les Grecs et les Arabes, les deux nations le plus civilise'es et le plus
industrieuses de cette e'poque, fournissaieiit aux Venitiens la plupart des produits dont
l'occiJent de 1' Europe manquait complètement, et ceux-ci avaient depuis longtemps
organise' avec la France un système d' cchange qui profitait saris aucun doute aux
deux nations. Ne pouvant pas trafiquer sur les cótes ocèaniques de la France. ils
dèposèrent vers Montpellier, et plus tard à Aiguesmortes, les marchandises, toutes
d'aussi grand prix que de peti de volume, qui faisaient l'objet de leur nègoce, et les
transportaient à Limoges, dont le commerce a toujours éte' un commerce d'cntrepót.
De là elles se repandaient dans tout le nord de la France, et par la Rochelle. dans
l'Angleterre. l'Ecosse et l'irlande.
(-ette colonie vènitienne de Limoges fut installe'e entre les anne'es 979 et 989, sì
l'on s"en rapporto à des documents historiques dignes de foi, et il est supposable
qu'avant la fondation de ce comptoir commercial, les Venitiens avaient depuis un
certain temps organise un trafic dont l' importance e'iait devenue assez grande pour
qu" ils se risquassent à s' installer d'une manière de'finitive dans cette partie de la
France.
Notre but n'est pas de passer en revue toutes les pr>?uves materielles du sejour
de la colonie vènitienne a Limoges. Disons seulement, que vers la fin du XI I"^ siècle
les habitants de cette cite', voulant assurer leur independance menace'e par Henri le
Vieux roi d' Angleterre, de'truisirent, avec le faubourgs de la ville, les maisons des
Venitiens et 1' abbaye autour de laquelle elles s'etaient groupe'es. Ce fut assurement
un désastre pour les ètablissiments des colons que cette destruction de leurs habita-
tions ; aussi à partir de cette epoque, ne sait-on plus bien la marche de ces comptoirs