Sensee-Etude-Economique-Optique
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75<br />
70<br />
65<br />
60<br />
55<br />
50<br />
249 Ipsos – Mutualité française, Les Français et l’optique, septembre 2012.<br />
250 LSA, Les Français trouvent les lunettes trop chères, 17 juin 2010.<br />
251 Caisse nationale d’assurance maladie des travailleurs salariés, Credoc, Garantir l’accès aux soins des catégories modestes : l’exemple de<br />
l’optique, Points de repère n°37, février 2012.<br />
60<br />
72%<br />
Les prix des lunettes<br />
sont trop élevés<br />
La possession de lunettes est, d’ailleurs, en partie liée<br />
au niveau de vie des consommateurs. Ainsi, si 10 % des<br />
consommateurs dont les revenus sont supérieurs à 2 500<br />
euros mensuels possèdent à la fois des lentilles et des<br />
lunettes, ce n’est le cas que de 5 % de ceux dont les revenus<br />
sont inférieurs à ce seuil 249 . En outre, si 71 % des<br />
hauts revenus portent des lunettes, ce n’est le cas que de<br />
55 % des revenus les plus bas 250 .<br />
Ces prix jugés « excessifs » semblent en outre conduire à<br />
des renoncements aux soins, les restes à charge pouvant<br />
être importants, laissant le choix aux seuls consommateurs<br />
Figure 51 – Jugement des Français sur les prix des lunettes<br />
68%<br />
Les prix des lunettes<br />
ne sont pas justifiés<br />
les plus fortunés. A titre d’exemple, une étude récente<br />
de l’Assurance maladie et du CREDOC a relevé qu’environ<br />
10 % des bénéficiaires de la CMU-C réalisaient une dépense<br />
d’optique chaque année 251 . Parmi eux, 38 % sont confrontés<br />
à un reste à charge qui est élevé puisqu’il représente environ<br />
156 euros en moyenne et qui est subi (54 % d’entre eux<br />
ont le sentiment de « ne pas avoir eu le choix concernant<br />
le reste à charge auquel ils ont eu à faire face »). L’étude<br />
relève en outre que près d’un consommateur concerné sur<br />
quatre préfère sortir de l’offre « CMU », les produits étant<br />
peu esthétiques et le choix étant très réduit.