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essentiellement les sciences pures, la technologie, dans
une moindre mesure les sciences sociales. L'observation
d'un ensemble de pratiques sociales et cognitives cons¬
titue le point de départ de cette recherche. La méthode
envisagée consiste à comparer les modes traditionnels de
production des savoirs et les modes récents, de façon à
identifier un certain nombre de caractéristiques propres
aux modes de production récents (transdisciplinarité, hé¬
térogénéité, réflexivité). Les contextes économiques et
sociaux dans lesquels ces transformations interviennent,
leurs incidences sur le plan de la diffusion des savoirs, en
particulier dans les domaines de l'enseignement et de la
recherche, l'organisation du travail entre les acteurs par¬
ticipant à la production de savoirs, le contrôle et la valida¬
tion des savoirs produits sont envisagés. Ce texte
commun, élaboré à partir de différentes contributions,
questionne la place et le rôle dans le futur d'institutions
=traditionneHement=vouées=à=la=production=de=eonnais
sances (universités, organismes de recherche officiels) du
fait de l'évolution des modes de production des savoirs et
partant de la nature des savoirs. (Prix : 22,95 $).
Psycholinguistique et pathologie
du langage
Production etperception de la parole
Comprendre l'oral n 'est pas sifacile ! : représentations de
l'oral et compréhension de quelques genres publics oraux
en sixième.
Neuchâtel ; Lausanne : IRDP ; LEP, 1998. 233 p., ill.,
bibliogr. p. 199-201.**' 11
L'enseignement repose en grande partie sur la transmis¬
sion orale des savoirs et sur l'idée que les élèves compren¬
nent tout ce qui leur est dit à l'oral, aussi bien ce qu'on
leur enseigne que les consignes qui leur sont données. Le
discours de l'enseignant ne tient pas toujours compte des
différences de compréhension des élèves. Or, com¬
prendre les messages oraux est indispensable pour la
communication entre l'élève et l'enseignant. Si de nom¬
breux travaux de recherche se sont intéressés a la com¬
préhension de l'écrit, on en trouve relativement peu qui
ont étudié les compétences spécifiques et complexes mi¬
ses en uvre pour la compréhension à l'oral. Cette re¬
cherche de l'IRDP de Suisse sur l'évaluation de la
compréhension de l'oral cherche à faire un état de la si¬
tuation des compétences des élèves de 1 i- 12 ans observés
lace à certains genres publics oraux, une émission télé¬
visée et un mémento radiophonique. On a pu constater
que l'oral pouvait jouer un rôle de sélection et de discri¬
mination et contribuait aussi à la construction des savoirs
"chez l'apprenant. Un enseignement delà compréhension
^tUIoraLpourraiUétre=néce-ssaireI=Une=réfle-xion.sur=le.dé^=
veloppement d'une didactique de l'oral est amorcée en
-xojidrusiorjndeH^ouvrageî
Processus deproduction et de compréhension
des textes
ARTAUX, Marie-Florence.
Entre l'enfant et l'élève : l'écriture de soi. Produire,
cheminer, penser, exister dans un atelier d'écriture.
Nancy : Presses universitaires de Nancy, 1999. 198 p.,
bibliogr. p. 186-194. (Questions d'éducation et de
formation.) »*" 11
L'auteur anime un atelier d'écriture pour adolescents à
l'I.M.E.R. (Institut Médico-Educatif et de Rééducation).
Sa recherche s'articule autour de l'idée que l'activité
d'écriture se situe entre deux pôles, création et formation
de la personne : comment l'écriture, en produisant du
sens pour ces jeunes en souffrance et en échec dans
Jjnstitution-SColaire,peut_les_aider_à_slinscrire_dans_unjes^
pace identitaire propre, et par là, à donner du sens à leur
méfier d"èlève. Le cadre d'étude théorique proposé est
une approche phénoménologique, psychanalytique et so¬
cio-anthropologique du processus d'écriture. Le travail
de création et de production d'écrit est analysé en détail
pour mieux reproduire les tâtonnements, les ratages, les
doutes, l'échec ou la réussite de ces enfants en proie à leur
histoire personnelle et saisis par le processus de créativité
du « chercheur d'écriture ». En filigrane, il y a aussi le
questionnement de l'animateur sur le bien-fondé d'un
atelier d'écriture dans l'institution scolaire, sur sa redéfi¬
nition par rapport au rôle qu'il peut jouer dans la forma¬
tion individuelle des adolescents. (Prix : 130,00 FF).
Institut Pédagogique d'Enseignement Rééducatif
Spécialisé (IPERS).
L'échec en écriture : commenty répondre. Alliance d'une
technique et d'une pédagogie rationnelle : méthode
Chassagny.
Paris ; Montréal : L'Harmattan, 1999. 280 p., ill.,
bibliogr. p. 279-280. «*" 15
Cette série de contributions, écrites par des éducateurs is¬
sus de l'école Chassagny, s'attache à montrer combien les
troubles du langage écrit sont liés à la sphère de la com¬
munication, au travers des échanges, de la rencontre et de
l'accès au symbolique qu'ils dégagent. Comment réédu¬
quer le sujet, enfant, adolescent ou adulte, atteint de trou¬
bles de l'écriture ? Puisant dans les champs de la
psychothérapie et de la pédagogie relationnelle du lan¬
gage, l'accompagnement, l'attention portée à l'autre, les
interactions entre sujets et rééducateurs sont autant de
pistes qui tendent à prouver que rééduquer n'est pas ré¬
parer, mais vise bien à « faire naître un désir d'échange ».
Michel Audouard présente en guise d'introduction « la
technique des associations : son passé et son présent »
pour brosser l'historique de cette technique des séries.
Dans « Corps et graphie », Christine Comin envisage
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interactions aux autres. Simone Rignault et Christine Du-
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BIBLIOGRAPHIE GOURANTE 175