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PROCÈS-VERBAL DU 63 e CONGRÈS DE LA <strong>FIFA</strong>, MAURICE 2013 67<br />

Il revient sur l’évolution positive des finances de la <strong>FIFA</strong><br />

qui a permis de continuer à investir directement dans<br />

le football en tant que tel à travers des programmes de<br />

développement du football menés dans le monde ainsi<br />

qu’à travers les nombreuses <strong>com</strong>pétitions de la <strong>FIFA</strong>. Il<br />

explique que l’une des grandes réalisations de la <strong>FIFA</strong> en<br />

2012 a été la mise en place du Programme de protection<br />

des clubs de la <strong>FIFA</strong>, lequel a largement bénéficié aux<br />

confédérations et aux associations membres ainsi qu’aux<br />

clubs et aux joueurs. Ce programme prévoit en effet<br />

le versement d’une indemnisation financière aux clubs<br />

en cas de blessures contractées par les joueurs lors de<br />

matches internationaux figurant au calendrier officiel<br />

des matches de la <strong>FIFA</strong>. Le programme couvre la période<br />

allant du 1 er septembre 2012 au 31 décembre 2014 et<br />

a également inclus les Tournois Olympiques de Football<br />

de Londres 2012.<br />

10.1 États financiers consolidés pour 2012<br />

Le Secrétaire Général adjoint de la <strong>FIFA</strong>, Markus Kattner,<br />

informe que l’année 2012 a été un succès financier, la <strong>FIFA</strong><br />

ayant enregistré un produit total de USD 1 166 millions<br />

et des charges totales de USD 1 077 millions, dégageant<br />

un résultat net annuel de USD 89 millions. Du côté des<br />

produits, USD 1 018 millions – 87% – proviennent<br />

des événements <strong>FIFA</strong> et notamment de la vente des<br />

droits TV et marketing, tandis que USD 59 millions<br />

proviennent du programme de licences et des archives<br />

cinématographiques, les derniers USD 89 millions<br />

étant quant à eux des revenus financiers provenant<br />

principalement de gains de change. En résumé, 81%<br />

du produit total est lié à la Coupe du Monde de la<br />

<strong>FIFA</strong> 2014 et au vu des contrats <strong>com</strong>merciaux conclus<br />

à ce jour pour cette <strong>com</strong>pétition, il ne fait aucun doute<br />

que la valeur de la Coupe du Monde de la <strong>FIFA</strong> ne<br />

cesse de croître malgré le contexte économique actuel.<br />

Markus Kattner présente un bilan des charges de la <strong>FIFA</strong><br />

en 2012, dont 69% – USD 746 millions – ont constitué<br />

un investissement direct dans le football à travers<br />

l’organisation de <strong>com</strong>pétitions de la <strong>FIFA</strong> et de projets<br />

de développement du football. Parmi les dépenses<br />

liées aux <strong>com</strong>pétitions, la Coupe du Monde de la<br />

<strong>FIFA</strong> 2014 rassemble USD 448 millions, le Programme<br />

de protection des clubs USD 18 millions et toutes les<br />

autres <strong>com</strong>pétitions de la <strong>FIFA</strong> USD 103 millions. Les<br />

investissements dans le développement du football<br />

<strong>com</strong>prend le Programme d’Assistance Financière<br />

(USD 53 millions), les contributions des confédérations<br />

(USD 30 millions), le programme Goal (USD 29 millions),<br />

le programme PERFORMANCE (USD 18 millions) et de<br />

nombreux autres projets. Enfin, il précise que 31%<br />

des dépenses totales en 2012 – USD 331 millions –<br />

couvrent d’autres dépenses <strong>com</strong>me les charges<br />

d’exploitation (USD 188 millions), la gouvernance<br />

du football (USD 53 millions), l’exploitation des<br />

droits (USD 13 millions) et les charges financières<br />

(USD 77 millions). Markus Kattner poursuit en disant<br />

que les résultats annuels du cycle 2011-2014 seront<br />

volontairement inférieurs par rapport à ceux enregistrés<br />

par le passé, et ce afin de se conformer à la nouvelle<br />

stratégie financière approuvée par le Congrès de la<br />

<strong>FIFA</strong> en 2010 consistant à mettre de côté des réserves<br />

limitées durant le cycle actuel. Les répercussions<br />

de cette stratégie sont notoires en ce qui concerne<br />

l’augmentation des investissements dans le football et<br />

le développement du football, ce qui a par conséquent<br />

engendré des résultats annuels moins importants pour<br />

ce cycle, tel que le montrent les chiffres : USD 89 millions<br />

pour 2012 et USD 36 millions pour 2011.<br />

Pour conclure, Markus Kattner affirme que le bilan<br />

de la <strong>FIFA</strong> est solide, faisant état d’un actif total de<br />

USD 2 683 millions, <strong>com</strong>prenant des actifs circulants<br />

de USD 2 175 millions et des actifs immobilisés de<br />

USD 508 millions. Par ailleurs, les passifs à court<br />

terme et à long terme s’élèvent respectivement à<br />

USD 1 168 millions et à USD 137 millions, ce qui laissait<br />

des réserves de USD 1 378 millions à la fin 2012. Il<br />

rappelle au Congrès que les réserves de la <strong>FIFA</strong> se

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