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80 PROCÈS-VERBAL DU 63 e CONGRÈS DE LA FIFA, MAURICE 2013
le processus de réformes en cours et salue le travail
intense que les collègues des Task Forces ainsi que ses
propres collègues de la Commission Indépendante de
Gouvernance ont effectué dans le cadre de ce processus.
Il indique que ceux qui critiquent ce processus doivent
réaliser qu’il s’agit d’une réforme auto-régulatrice qui
n’est pas conduite par le gouvernement hôte et que
la FIFA est une institution compliquée que l’on peut
comparer un superpétrolier qui tenterait de changer
de cap.
Concernant les objectifs atteints dans le cadre du
processus de réformes, il explique que la FIFA a été
capable de se doter d’une commission d’éthique
indépendante et d’un nouveau code d’éthique et
que le fait que ses décisions ne fassent pas toujours
que des heureux est simplement la conséquence
de son indépendance mais qu’elle est déterminée à
poursuivre son travail dans le seul objectif de créer et
d’instaurer en son sein les normes d’intégrité les plus
élevées. Par ailleurs, il considère essentiel que la FIFA
ait considérablement progressé dans ces domaines,
la FIFA ressemblant à une multinationale, puisqu’elle
dispose désormais d’un président indépendant de la
Commission d’Audit et de Conformité de la FIFA et
d’une vice-présidente également indépendante (sous
réserve de l’élection de la candidate proposée).
Mark Pieth poursuit en disant qu’il reste encore de
nombreux défis à relever et que la logique du processus
de réformes n’est pas uniquement de créer une structure
capable de traiter le passé mais aussi d’introduire un
test d’intégrité répondant en temps utile à des normes
actuelles. Il explique que la Commission Indépendante
de Gouvernance n’a eu de cesse de suggérer d’avoir des
membres indépendants au sein du Comité exécutif afin
de dissiper tout doute sur de quelconques procédures
malsaines. À cet égard, il est satisfait de voir que la
FIFA met fortement l’accent sur l’intégrité eu égard aux
membres élus et réélus par le Comité Exécutif et il se
dit rassuré de savoir que comme mesure transitoire, le
président de la Commission d’Audit et de Conformité
peut assister à toutes les séances de commission de
son choix.
Il compare la FIFA, en tant qu’instance dirigeante
sportive, à une organisation intergouvernementale
où la démocratie et la transparence sont des exigences
clés et explique que l’un des défis majeurs restants
pour la FIFA est la transparence dans la rémunération
des hauts responsables. Il invite le Président de la FIFA
et les membres du Comité Exécutif à faire preuve de
courage et à franchir le pas, et donc à envoyer un
signal fort aux associations membres, aux supporters
et à un plus large public prouvant qu’ils n’ont rien à
cacher. Il explique qu’il est dommage que le Congrès
ne soit peut-être pas en mesure de prendre de décision
sur les limites d’âge et de durée de mandats, car le
fait qu’aucune décision ne soit prise sur ces questions
pourrait envoyer un message symbolique.
Mark Pieth conclut en disant que beaucoup de choses
ont été dans l’ensemble accomplies et que même si
des amendements ont été faits aux Statuts et d’autres
textes, le succès du processus de réformes dépendra
de la mise en œuvre et de l’application des nouvelles
normes à l’avenir. Il recommande un changement de
culture au sein de la FIFA et explique qu’il est essentiel de
reconnaître qu’elle se trouve plutôt au commencement
qu’à la fin du processus de réformes. Il demande enfin
au Congrès de faire progresser le processus de réformes.
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Le président de l’Association Canadienne de Soccer,
Victor Montagliani, informe le Congrès que sa
confédération, la CONCACAF, sous la direction de
son président et vice-président de la FIFA Jeffrey
Webb, a vigoureusement commencé son processus
de réformes et poursuivra inébranlablement la réforme