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rapport final etude sport

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Des partenariats de ce type entre des entreprises et les collectivités sembleraient pertinents<br />

pour favoriser le développement du <strong>sport</strong> en entreprise et réduire les coûts liés aux<br />

installations.<br />

A l’étranger<br />

Installation de salles de <strong>sport</strong>s au sein de l’entreprise<br />

Allemagne : Notre interlocutrice de FO se souvient de son séjour en Allemagne,<br />

particulièrement « à l’usine moto BMW en Allemagne avec des équipements <strong>sport</strong>ifs et des<br />

médecins ».<br />

Belgique : on note aussi l’existence d’un Centre de <strong>sport</strong>s au Parlement européen de<br />

Bruxelles dont les prestations se modernisent depuis 2006 à la suite d’un vote demandé par la<br />

Commission des Budgets puis la Plénière : élargissement des horaires d’ouverture<br />

(notamment le week-end), restructuration et amélioration des espaces existants, adaptation des<br />

formules tarifaires et agrandissement de la surface du centre. Néanmoins, d’après une salariée<br />

du Parlement européen, « la salle de <strong>sport</strong> est davantage utilisée par les fonctionnaires<br />

présents à plein temps que par les parlementaires. Elle est privée et il faut payer une<br />

cotisation pour y accéder ».<br />

Canada : selon un responsable d’une fédération <strong>sport</strong>ive française, certaines entreprises du<br />

Canada disposent de centres médicaux et <strong>sport</strong>ifs en leur sein, encadrés par des personnes<br />

salariées à temps plein.<br />

Implication de salariés dans des enquêtes longitudinales évaluant les effets du<br />

<strong>sport</strong> sur le lieu de travail<br />

Suède : les psychologues suédoises Ulrica Von Thiele Schwarz et Hanna Hasson ont suggéré<br />

à plusieurs centres de soins dentaires en Suède de proposer à leurs salariés de participer à une<br />

étude scientifique 50 . Ils seraient divisés en trois groupes : le groupe témoin ne bénéficiant<br />

d’aucun changement ; le groupe réduction du temps de travail, travaillant 2,5 heures de moins<br />

par semaine, en toute liberté de son emploi du temps et le groupe activité physique, travaillant<br />

2,5 heures de moins par semaine, mais pour faire du <strong>sport</strong> à la place.<br />

Après un suivi pendant une année, les résultats ont de quoi alimenter bien des réflexions, tant<br />

sur le plan de l’efficacité d’une telle mesure sur le travail que sur la santé des bénéficiaires :<br />

en termes de santé et d’arrêt de travail, le groupe activité physique a vu diminuer nettement le<br />

nombre de ses journées d’arrêt de travail, alors que celui-ci restait stable dans le groupe<br />

réduction du temps de travail et qu’il augmentait dans le groupe sans changement. En termes<br />

de productivité (nombre de patients vus par chaque collaborateur), la quantité de travail fourni<br />

a nettement augmenté dans le groupe activité physique, tout en grandissant sensiblement dans<br />

le groupe réduction du temps de travail. Aucun changement n’a été noté dans le groupe<br />

référent.<br />

50 Joem, vol. 23, n° 8, 2011<br />

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