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rapport final etude sport

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INTRODUCTION<br />

Dès la rédaction du projet, nous avions évoqué les liens entre « <strong>sport</strong> et entreprise » tissés à la<br />

fin du XIX e siècle et qui se sont intensifiés et transformés ces dernières décennies. Nous avions<br />

également soulevé les enjeux croissants du <strong>sport</strong> et de l’activité physique en général : enjeux<br />

notamment économiques et politiques mais également éducatifs, sociaux et sanitaires.<br />

A ce titre, le développement de la pratique physique et <strong>sport</strong>ive auprès du plus grand nombre<br />

peut constituer un enjeu, d’autant plus auprès des salariés – population adulte, mixte et<br />

hétérogène en termes d’âge et d’origines sociales – qui présentent en moyenne moins de<br />

chances de pratiquer que d’autres populations, notamment les plus jeunes (élèves, étudiants,<br />

etc.). Les pratiques <strong>sport</strong>ives apparaissent en effet prioritairement, dans les grandes enquêtes<br />

statistiques 2 et les travaux sociologiques spécialisés comme des « pratiques de jeunesse »,<br />

adoptées pendant la scolarité puis délaissées lors de l’entrée dans la vie active.<br />

Ceci est particulièrement vrai pour deux catégories de personnes, aujourd’hui largement<br />

présentes sur le marché du travail (féminisation du monde du travail et recul de l’âge légal de<br />

départ à la retraite) : les femmes et/ou les seniors.<br />

Bien qu’il n’apparaisse pas forcément comme l’enjeu majeur actuel du <strong>sport</strong> en entreprise –<br />

nous le verrons dans ce <strong>rapport</strong> – l’enjeu sanitaire d’amélioration de la santé grâce, entre<br />

autres, au <strong>sport</strong> et à l’activité physique, est pourtant de plus en plus affirmé, notamment par<br />

les instances sanitaires nationales et supranationales (OMS, INSERM) qui mettent en avant les<br />

bienfaits d’une activité physique régulière sur la santé (maintien du lien social et, surtout,<br />

prévention des maladies). Ceci est d’ailleurs relayé par les pouvoirs publics avec notamment<br />

l’inscription du <strong>sport</strong> dans le Traité de Lisbonne ou encore la volonté affichée du Ministère<br />

des Sports de renforcer la collaboration entre acteurs publics et privés, notamment grâce à la<br />

création d’une « Assemblée du <strong>sport</strong> 3 » en 2011 par Chantal Jouanno, ex-Ministre des Sports,<br />

initiative poursuivie par la récente « Conférence Nationale du Sport 4 », instaurée en 2012 par<br />

l’actuel Ministre des Sports, David Douillet. Dans ce contexte, les entreprises peuvent<br />

apparaître comme un acteur potentiel important dans la promotion et le développement de la<br />

pratique physique et/ou <strong>sport</strong>ive auprès de leurs salariés.<br />

2<br />

Notamment les récentes enquêtes INSEP/Ministère des Sports ou encore celles du Ministère de la Culture sur<br />

les pratiques de loisirs.<br />

3<br />

Pour Chantal Jouanno, le principe de composition et de fonctionnement de l'Assemblée du <strong>sport</strong> constituée de<br />

180 membres annonce clairement l'ambition d'une institution qui associe les quatre acteurs majeurs du <strong>sport</strong><br />

(État, mouvement <strong>sport</strong>if, collectivités territoriales, monde économique) et la société civile, en vue d'aboutir à<br />

des propositions consensuelles. La Ministre a ainsi évoqué la nécessité d’une co-construction entre chacun des<br />

acteurs, avec un maître-mot à adopter par chacun d'eux : « l’humilité ». Six ateliers se déroulent dans cette<br />

instance de débats que la Ministre aurait souhaité faire perdurer : « le développement de la pratique <strong>sport</strong>ive »<br />

(<strong>sport</strong> pour le plus grand nombre) ; « <strong>sport</strong> sain et éthique » ; « <strong>sport</strong> de haut-niveau » ; « emploi et formation » ;<br />

« économie du <strong>sport</strong> » et « gouvernance du <strong>sport</strong> ».<br />

4<br />

Présidée par le Ministre des Sports en janvier 2012, cette Conférence resserrée autour d’une trentaine de<br />

membres, qui fait suite à l’Assemblée du Sport, a pour objectif de recentrer la gouvernance en matière de <strong>sport</strong><br />

vers les entités qui le financent, telles les collectivités et les entreprises qui n’ont historiquement jamais été<br />

associées aux décisions. En effet, elle « associe les différents acteurs impliqués dans la gouvernance du <strong>sport</strong> et<br />

œuvrera à favoriser la cohérence de leurs actions respectives pour le développement et la promotion de ce<br />

dernier. En son sein, le mouvement <strong>sport</strong>if, l’Etat, les collectivités territoriales (AMF, ADF, ARF) et le monde<br />

économique (Medef, CGPME) comptent ainsi chacun 7 membres auxquels s’ajoutent un représentant français<br />

au Parlement européen, un député et un sénateur. Tous disposeront d’un mandat de trois ans renouvelables ».<br />

Source : http://franceolympique.com/art/2448-conference_nationale_du_<strong>sport</strong>,_lavenir_est_en_marche.html<br />

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