rapport final etude sport
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B. Quelques préconisations<br />
Les six préconisations suivantes, issues des résultats de nos enquêtes qualitatives, n’ont pas<br />
pour prétention d’être exhaustives ni d’être applicables dans toutes les structures <strong>sport</strong>ives des<br />
entreprises et institutions publiques. Elles sont de nouvelles pistes de réflexion à suivre et à<br />
articuler entre elles pour développer la pratique physique et <strong>sport</strong>ive sur le lieu de travail.<br />
Impliquer davantage l’ensemble des acteurs dans les dispositifs <strong>sport</strong>ifs internes des<br />
entreprises<br />
Sans vouloir remettre en question l’autonomie et la marge de manœuvre des responsables<br />
<strong>sport</strong>ifs (et des comités d’entreprise) légitimement élus, il semblerait important d’impliquer, à<br />
différents niveaux, l’ensemble des acteurs du « monde du travail », dans leur pluralité (chefs<br />
d’entreprise, Directeurs des Ressources Humaines, médecins du travail et l’ensemble des<br />
salariés) afin de développer une offre plus diversifiée et adaptée à l’ensemble des besoins et<br />
des demandes. Les attentes des salariés pourraient être recueillies périodiquement par<br />
l’intermédiaire de questionnaires (papier ou électroniques) anonymes par exemple. Cela<br />
permettrait certainement de faire entendre des nouvelles attentes et de favoriser la pratique<br />
d’un public plus large.<br />
Au regard de ce que nous avons pu observer, d’autres préconisations pourraient favoriser le<br />
développement de la pratique :<br />
- Développer une offre <strong>sport</strong>ive adaptée s’adressant à tous les types de publics (activités et<br />
modalités de pratique diversifiées, etc.).<br />
- Veiller à ce que les équipements <strong>sport</strong>ifs soient utilisables par les hommes et les femmes<br />
(particulièrement dans les salles de remise en forme).<br />
- Accorder les mêmes avantages aux salariés quelques soient leur statut et leur ancienneté :<br />
nous avons constaté trop souvent que l’accès au Comité d’Entreprise ou à l’Amicale était<br />
refusé aux intérimaires, aux vacataires et aux nouveaux recrutés (moins de six mois<br />
d’ancienneté).<br />
- Promouvoir des compétitions <strong>sport</strong>ives interservices et interentreprises pour favoriser la<br />
communication et le lien social. La participation à des évènements nationaux à but caritatif<br />
(Téléthon, Nuit de l’Eau, etc.) peut donner l’occasion de développer un événement <strong>sport</strong>if.<br />
- Soutenir la pratique « loisir » (détente, non-compétitive) et veiller à ce que les sections<br />
<strong>sport</strong>ives soient ouvertes à tous, quel que soit leur niveau d’expertise <strong>sport</strong>ive notamment.<br />
Valoriser les regroupements interentreprises<br />
Nous avons écrit précédemment que « plusieurs entreprises peuvent partager la même<br />
infrastructure <strong>sport</strong>ive et les mêmes intervenants. Elles réduisent ainsi les coûts liés à la<br />
pratique <strong>sport</strong>ive et peuvent s’affronter lors de challenges <strong>sport</strong>ifs, appréciés par les salariés<br />
et qui peuvent renforcer leur identité professionnelle et leur sentiment d’appartenance (et de<br />
redevabilité) ». Plus précisément, les structures <strong>sport</strong>ives les mieux dotées (disposant d’un<br />
budget important et jouissant de nombreux équipements) pourraient s’ouvrir à des salariés<br />
d’entreprises avoisinantes. Cela présenterait un double avantage : d’un côté, permettre à la<br />
structure <strong>sport</strong>ive de recevoir de nouveaux financements pour favoriser son expansion ; de<br />
l’autre, donner la possibilité à des employés d’entreprises voisines de bénéficier d’un service<br />
<strong>sport</strong>if de qualité, proche de leur lieux de travail et à coût modéré. Le Président de<br />
l’association <strong>sport</strong>ive de l’institution publique 2 présente le mode de fonctionnement de son<br />
association qu’il dirige depuis 2004 et les avantages qu’il en tire. Sa posture d’ouverture<br />
implique la « bonne pratique » suivante. Pour lui, « au-delà des 400 adhérents principalement<br />
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