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rapport final etude sport

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Pratique effective d’un <strong>sport</strong> selon la possibilité de<br />

pratiquer sur le lieu du travail<br />

(en %)<br />

Possibilité de pratiquer un<br />

<strong>sport</strong> sur le lieu du travail<br />

Pas de possibilité de pratiquer<br />

un <strong>sport</strong> sur le lieu du travail<br />

Pratique une activité<br />

physique et <strong>sport</strong>ive<br />

Oui Non<br />

37.5<br />

22.2<br />

62.5 77.8<br />

100 100<br />

Champ : Tous les salariés<br />

Lecture : parmi les salariés enquêtés qui pratiquent un <strong>sport</strong>, 62.5% n’ont pas la<br />

possibilité de le faire sur le lieu du travail<br />

Ces résultats pourraient indiquer que la mise en place d’activités physiques et <strong>sport</strong>ives par<br />

l’entreprise pourrait favoriser la pratique, ce qui était attendu, mais peut-être de manière plus<br />

marquée. Nous nous sommes alors interrogés sur les raisons qui font que certains salariés qui<br />

pourraient pratiquer sur leur lieu de travail ne le font pas ?<br />

Comme nous l’avons remarqué 60 % des salariés enquêtés ne pratiquent pas d’activité<br />

physique et <strong>sport</strong>ive alors que parmi eux 22.2 % auraient la possibilité de le faire sur le lieu du<br />

travail. Les raisons invoquées par les salariés pour expliquer cette non-pratique sont<br />

principalement en lien avec l’inadéquation de l’offre avec leurs envies.<br />

En effet, 25 % des salariés qui ne pratiquent pas alors qu’ils pourraient le faire sur leur lieu de<br />

travail affirment que l’offre ne leur convient pas. Pour certains salariés, les activités sont très<br />

ciblées selon le sexe : les hommes affirment que ce sont des activités très féminines (Gym),<br />

les femmes affirment le contraire (boxe, etc.). D’autres salariés considèrent qu’il y a trop de<br />

monde et/ou insuffisamment de places. D’autres considèrent l’infrastructure comme inadaptée<br />

et regrettent notamment le manque de douches et des casiers. Les 75 % restant indiquent que<br />

le <strong>sport</strong> ne leur intéresse pas et qu’ils ne sont pas prêts à adapter leur temps du travail pour<br />

effectuer ce genre d’activités dans le cadre de leur activité salariale.<br />

Donc le type d’offre proposée, perçue comme très sexuée, les contraintes d’organisation<br />

(particulièrement en temps), le manque d’infrastructures adaptées, mais aussi le peu d’intérêt<br />

que les salariés portent à la pratique physique et <strong>sport</strong>ive peuvent expliquer cette nonparticipation<br />

aux activités proposées sur le lieu de travail.<br />

Nous nous sommes demandé, si, dans le cas des salariés qui ne pratiquent pas en dehors et ne<br />

peuvent pas pratiquer sur leur lieu de travail, le fait que leur employeur développe une offre<br />

pourrait les inciter à pratiquer ?<br />

Les réponses des salariés semblent aller dans ce sens. En effet plus de 71 % des salariés non<br />

pratiquant qui ne peuvent pratiquer sur leur lieu de travail affirment qu’ils seraient disposés à<br />

s’investir dans une activité physique ou <strong>sport</strong>ive, les 29 % restant affirmant ne pas souhaiter<br />

pratiquer quoi qu’il en soit car « ils n’aiment pas ou ne s’intéressent pas au <strong>sport</strong> » ; « parce<br />

qu’ils souhaitent séparer la sphère privée de la sphère professionnelle » ; « parce qu’ils ne<br />

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