rapport final etude sport
rapport final etude sport
rapport final etude sport
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
traditionnel », l’offre <strong>sport</strong>ive « corpo », directement héritée du modèle <strong>sport</strong>if traditionnel,<br />
est encore largement présente, tant dans les représentations que dans les pratiques. Cela<br />
interroge à la fois sur la capacité des acteurs du « monde <strong>sport</strong>if » et les responsables de<br />
structures <strong>sport</strong>ives des entreprises à proposer une offre plus diversifiée et à nouer des<br />
partenariats mais également sur l’opportunité de développer cette offre et la demande. L’offre<br />
traditionnelle attirant visiblement une population déjà investie dans le « monde <strong>sport</strong>if » ne<br />
semble répondre précisément à une volonté de faire pratiquer une activité physique au plus<br />
grand nombre notamment avec des <strong>final</strong>ités en termes de santé.<br />
Une réelle réflexion associée à une sensibilisation à la pluralité des offres et des<br />
demandes <strong>sport</strong>ives des différents acteurs semble nécessaire pour pouvoir toucher un<br />
public plus large et favoriser la pratique du plus grand nombre.<br />
II.3.4. « Bonnes pratiques » et préconisations<br />
En nous inspirant cette fois (contrairement à la partie II.2.) des situations étudiées au sein de<br />
ces six entreprises, nous allons développer ici de nouvelles bonnes pratiques et proposer<br />
quelques préconisations au regard des résultats de ces enquêtes.<br />
A. Des « bonnes pratiques » relevées dans les entreprises étudiées<br />
Au sein des entreprises étudiées, qui se caractérisaient par des moyens financiers importants<br />
alloués aux activités sociales, culturelles et <strong>sport</strong>ives, nous avons pu relever quelques<br />
« bonnes pratiques » (qui pourraient néanmoins être encore améliorées, cf. nos<br />
préconisations)<br />
Dans l’entreprise M par exemple, le Directeur des relations sociales, en cite spontanément<br />
deux : « d’une part, la tenue une fois par an lors d’un vendredi de juin de compétitions<br />
<strong>sport</strong>ives interservices qui sont très sympa autour du barbecue avec tous les employés<br />
volontaires. D’autre part, le financement d’une partie d’un ‘Challenge Voile’, là aussi une<br />
fois par an, regroupant des équipages des différentes filiales du Groupe auquel l’entreprise M<br />
appartient ». Les membres de ces équipages sont alors « détachés » quelques jours pour<br />
participer à ces compétitions exceptionnelles tout en étant payés. Malgré les réticences<br />
grandissantes de la Direction des Ressources Humaines, ce principe est encore appliqué à<br />
l’institution publique 1 à l’occasion des Jeux Nationaux d’Hiver et d’Eté [du secteur<br />
d’activité] qui ont lieu chaque année en France mais aussi à l’étranger.<br />
Notons enfin que dans les locaux du Comité d’Entreprise de l’entreprise M, plusieurs tables<br />
de tennis de table (ainsi que des raquettes et des balles) et des baby-foot, propices à l’exercice<br />
physique et à la détente, sont en libre accès. Autre détail « facilitant » : les salariés se<br />
réjouissent que leur restaurant d’entreprise fonctionne suivant un créneau horaire élargi (plage<br />
horaire de deux heures trente) et de pouvoir également commander par fax un sandwich le<br />
matin même afin de consacrer leur pause méridienne à la pratique <strong>sport</strong>ive.<br />
Venons en enfin à des préconisations, inspirées parfois par d’autres exemples concrets de<br />
« bonnes pratiques » <strong>sport</strong>ives sur le lieu de travail<br />
81