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rapport final etude sport

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<strong>sport</strong> est important. C’est un lieu de vie qui permet aux salariés de se retrouver dans des<br />

conditions autres que celles du monde du travail. Avec le <strong>sport</strong>, on peut se connaître et on<br />

part du principe que si l’on se connaît mieux, on se fait moins de crasses dans le boulot. Il<br />

faut que les salariés se découvrent autrement ». Le responsable administratif de ce CE<br />

poursuit : « le <strong>sport</strong> augmente le lien social dans la boite. C’est une démarche globale à<br />

travers le boulot des CE. Pour moi le CE fait le boulot de ‘team building’. L’entreprise<br />

devrait continuer à investir à long terme dans le CE et dans le <strong>sport</strong> pour obtenir, au-delà du<br />

bien-être des salariés, des résultats qui satisferont ses propres intérêts (fédérer ses<br />

équipes) ». Cette recherche de relation, de solidarité et de cohésion interne est également l’un<br />

des objectifs du Président du club <strong>sport</strong>if de l’institution publique 1.<br />

Le deuxième apport mentionné par les salariés enquêtés par questionnaire nous renvoie à la<br />

gestion du stress en lien avec l’activité salariale. En effet 28 % des réponses concernent le<br />

besoin de pratiquer une activité physique et <strong>sport</strong>ive afin de diminuer le niveau du stress. Les<br />

salariés perçoivent une telle activité comme une manière « d’évacuation », « de libération des<br />

tensions », « de coupure avec leur activité routinière » les conduisant à « une mise à<br />

distance », à une « relaxation », une « détente » sur le lieu du travail. Le Responsable de<br />

l’Unité Jeunesse et Sport de la collectivité locale enquêtée, qui pratique quatre fois par<br />

semaine à midi sur les installations municipales la course à pied et la musculation, de<br />

45 minutes à une heure, présente comme d’autres ce qui le pousse à s’engager : « c’est une<br />

question d’hygiène de vie. Je cherche aussi à décompresser, à lutter contre le stress, à<br />

préparer mes dossiers, bref à gagner en lucidité ». Enfin, outre ce gain d’efficacité au travail,<br />

ils indiquent que s’investir dans une pratique <strong>sport</strong>ive auprès de leurs collègues est, d’après<br />

une documentaliste de l’institution publique 1, « un gage de régularité » puisque les activités<br />

<strong>sport</strong>ives se déroulent sur le lieu où elle se rend cinq jours par semaine.<br />

Les salariés enquêtés affirment également que la pratique d’une activité physique et <strong>sport</strong>ive<br />

pourrait les motiver et les conduire à travailler en « meilleure attitude physique et<br />

morale », avec « plus d’énergie » et « d’équilibre ». Mieux être au travail physique et<br />

psychiquement permettrait plus d’efficacité des salariés. Selon eux « changer<br />

d’environnement aurait un effet positif au travail : plus de performance et de concentration ».<br />

Les salariés interviewés dans l’enquête qualitative ont également affirmé rechercher par la<br />

pratique <strong>sport</strong>ive en entreprise l’équilibre physique et psychique. Tous les acteurs interrogés<br />

parlent de leur pratique <strong>sport</strong>ive sur le leur lieu de travail comme un moment de détente et de<br />

« coupure » à l’occasion de la pause méridienne.<br />

Enfin, bien que les résultats statistiques montrent que seulement 8 % des réponses<br />

mentionnent les avantages pratiques pour les salariés (gain de temps, accès à une activité<br />

physique et <strong>sport</strong>ive plus facilement, à moindre coût), cela semble non négligeable et revient<br />

largement dans l’enquête qualitative qui a montré une réelle importance des aspects pratiques<br />

pour les salariés. Ainsi le prix relativement bas dont ils doivent s’acquitter ne les laisse pas<br />

indifférent. Après avoir réglé 20 euros annuel pour s’affilier à la fédération <strong>sport</strong>ive de son<br />

entreprise, cette jeune formatrice « paye 80 euros par pour faire du tennis une fois par<br />

semaine avec un entraîneur » sait comme son collègue qui « débourse une centaine d’euros<br />

pour avoir accès à la salle de musculation sans encadrement » que les tarifs sont incitatifs.<br />

Même discours au sein de l’institution publique 1 64 , dans l’institution publique 2 ou dans<br />

l’entreprise M où les salariés interrogés mettent également en avant le prix réduit des<br />

64 D’après les deux salariées interrogées, « on paye 40 euros d’adhésion au club <strong>sport</strong>if de l’institution<br />

publique 1 plus 100 euros l’année l’activité, ce qui est peu élevé ».<br />

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