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rapport final etude sport

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s’affilier à une fédération <strong>sport</strong>ive pour pratiquer du <strong>sport</strong> sur le lieu de travail ou recruter du<br />

personnel compétent.<br />

Que dire de la FFSE ? Est-elle plus présente que les fédérations uni<strong>sport</strong>s et affinitaires ?<br />

Les propos des personnes interrogées témoignent du manque de reconnaissance de cette<br />

fédération qui semble partager, avec d’autres, une absence de communication efficace vers les<br />

entreprises. Il est à noter par exemple que le Secrétaire du Comité d’Entreprise de l’entreprise<br />

M, pourtant syndicaliste et « joueur de football corpo au sein de la branche corpo de la<br />

Fédération Française de Football (FFF) » depuis une trentaine d’années n’ait « jamais<br />

entendu parler de la FFSE ».<br />

Dans un contexte différent, celui d’une entreprise d’une centaine de salariés, une nouvelle<br />

fois, la FFSE semble ignorée. Le responsable de la section « tennis de table » de l’entreprise T<br />

a affilié son club à la Fédération Française de Tennis de Table (FFTT) car son propre club<br />

(hors entreprise) y adhère et aussi car c’est le premier site qu’il a identifié sur Internet au<br />

moment d’entamer ses démarches. Il précise même ceci : « je pensais que le championnat de<br />

tennis de table corpo, on ne pouvait le faire qu’à la FFTT. Je ne sais pas ce qu’est la FFSE ».<br />

La FFSE apparaît donc pas ou peu visible et identifiée au sein des entreprises que nous avons<br />

étudiées.<br />

Nous pourrions penser que ce qui pourrait motiver cette non-affiliation est le fait que ces<br />

fédérations ne développent pas ou peu d’offre <strong>sport</strong>ive orientée autour de la santé. Pourtant, il<br />

n’en est rien. Au regard des représentations des décideurs de l’offre dans les entreprises et des<br />

<strong>final</strong>ités associées à l’activité physique et <strong>sport</strong>ive, les préoccupations de santé n’apparaissent<br />

pas non plus au centre des priorités dans ces structures <strong>sport</strong>ives d’entreprise.<br />

Le « <strong>sport</strong>-santé » peu développé<br />

Certains responsables de structures <strong>sport</strong>ives reconnaissent, comme à l’Ecole Nationale de<br />

Formation, que « le <strong>sport</strong>-santé, ce n’est pas une <strong>final</strong>ité ». D’autres tentent de masquer leur faible<br />

implication dans ce domaine en mettant en avant de rares initiatives. Dans l’entreprise M, on apprend<br />

qu’« on en a un peu avec la gymnastique. Ce n’est pas de la relaxation ni de la détente. J’ai été<br />

sollicité plusieurs fois par la sophrologie mais ça ne m’intéresse pas. Nous, on a des problèmes de<br />

locaux. S’il y avait une véritable demande, on verrait les choses différemment ». Au sein de l’institution<br />

publique 1, le Président du club <strong>sport</strong>if avance que « la demande de pratique de santé s’est<br />

développée ces dernières années avec plus de pratique de gymnastique entre midi et 14h00. On a<br />

monté aussi une section relaxation dont s’occupe bénévolement une infirmière qui travaille dans nos<br />

locaux ». Quand au Président de l’association <strong>sport</strong>ive de l’institution publique 2, il prétend que son<br />

association « a été très porteuse sur le créneau de la santé à travers des sensibilisations au mal de<br />

dos en accord avec les services médicaux du Ministère. On écoute nos adhérents qui sont<br />

sensibilisés à cette question ». Et ce, alors que son offre <strong>sport</strong>ive se résume à huit sections :<br />

gymnastique, badminton, capoeira, kung-fu, taïchi, football en salle, danse orientale et musculation…<br />

Ainsi, au-delà des discours, l’offre « <strong>sport</strong>-santé » apparaît minoritaire dans les pratiques effectives<br />

proposées au sein de l’entreprise, ce qui coïncident avec les résultats de l’enquête quantitative.<br />

Là encore, les représentations des décideurs et responsables <strong>sport</strong>ifs, souvent pratiquant des <strong>sport</strong>s<br />

traditionnels comme le football et les <strong>sport</strong>s de combat, ne favorisent pas le développement du<br />

« <strong>sport</strong>-santé » dans les structures qu’ils dirigent.<br />

L’offre d’activités physiques et <strong>sport</strong>ives proposée ou à destination des entreprises revêt donc<br />

des réalités bien différentes et apparaît très hétérogène. Si des offres nouvelles semblent se<br />

développer, notamment par l’intermédiaire de prestataires extérieurs au « monde <strong>sport</strong>if<br />

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