Les liaisons fructueuses - RUIG-GIAN
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d’«atomium» consistant à développer au sein du<br />
réseau des programmes communs dans le domaine<br />
des relations internationales entre les trois institutions<br />
partenaires. Celles-ci devaient conserver leur<br />
autonomie ; or, c’est précisément, pour deux d’entre<br />
elles du moins (IUHEI et IUED), que ce principe<br />
sera remis en question dix ans plus tard, avec leur<br />
fusion en 2007 ce qui provoquera la fermeture du<br />
<strong>RUIG</strong> et la naissance d’un nouveau réseau dès 2008,<br />
le Réseau suisse pour les études internationales.<br />
De g. à dr. Emilio Luisoni et Jean-Pierre Laviec,<br />
le 14 novembre 2006.<br />
De g. à dr. Jean-Luc Maurer, Eric Baier, Jean-Marie<br />
Dufour, à la Villa Rigot, c. 2003.<br />
<strong>Les</strong> différents acteurs et institutions avaient-ils des positions<br />
divergentes ?<br />
M. Fulpius : Cette structure en «atomium», qui<br />
devait naître des «molécules» UNIGE, IUHEI et<br />
IUED et être organisée par celles-ci, ne devait pas<br />
être figée, mais évoluer avec l’apparition et la disparition<br />
de nouveaux éléments «satellites» au sein du<br />
réseau. Ces trois institutions structurantes devaient<br />
conserver leur autonomie au niveau de leur mode de<br />
fonctionnement, de leur démarche scientifique et de<br />
leur culture d’entreprise. Chacune de ces trois institutions<br />
devait amener avec elle son propre réseau<br />
existant, les organisations internationales formant<br />
la «nébuleuse» autour des trois «molécules» centrales.<br />
Du point de vue de l’UNIGE, l’objectif était de<br />
créer des liens plus étroits avec l’IUHEI et l’IUED<br />
en leur donnant une place équilibrée au sein d’un<br />
réseau. La tâche fut ardue, car il existait une sorte<br />
de hiérarchie inconsciente entre les partenaires,<br />
notamment concernant l’ancienneté ou l’histoire<br />
respective des institutions. En rassemblant les trois<br />
partenaires autour d’une même table, au sein d’une<br />
structure souple, on aplanissait certaines inégalités.<br />
Il fut toutefois difficile de convaincre chaque partenaire<br />
qu’en dépit des différences l’essentiel était que<br />
tous fassent finalement partie de la même maison.<br />
Rapport du Conseil d’Etat au Grand Conseil<br />
Le 13 novembre 1998, M. Bernard Fulpius, recteur<br />
de l’Université de Genève, s’est vu confier un mandat<br />
de la part de Mme Martine Brunschwig Graf, présidente<br />
du Département de l’instruction publique de<br />
Genève, et de M. Charles Kleiber, Secrétaire d’État,<br />
directeur du Groupement de la science et de la<br />
recherche. Il lui était demandé, alors que le processus<br />
de dissolution de l’AIE [Académie internationale de<br />
l’environnement] était mis en route, et sur la base<br />
d’une étude de la situation, de faire des propositions<br />
concrètes pour la coordination et l’intégration des<br />
activités académiques menées, à Genève, par les<br />
différentes institutions universitaires ou organismes<br />
para-universitaires se consacrant à l’étude des relations<br />
internationales au sens large du terme.<br />
Pour s’acquitter de cette tâche, M. Bernard Fulpius<br />
s’est assuré la collaboration de MM. Peter Tschopp,<br />
directeur de l’IUHEI, et de Jean-Luc Maurer, direc-<br />
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