Les liaisons fructueuses - RUIG-GIAN
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IV – La portée intellectuelle et opérationnelle du <strong>RUIG</strong><br />
Introduction<br />
Le <strong>RUIG</strong> eut depuis sa création pour ambition de<br />
favoriser la compréhension de sujets critiques d’actualité<br />
d’une manière multidisciplinaire et orientée<br />
vers l’action. Pour être recevable, toute demande de<br />
soutien adressée au <strong>RUIG</strong> devait satisfaire à trois critères<br />
obligatoires, le partenariat, l’interdisciplinarité<br />
et l’utilité en aval. Ces conditions obligèrent souvent<br />
les porteurs de projet à élargir leurs perspectives et à<br />
innover dans la conception de leur recherche.<br />
La recherche qui vise l’action<br />
L’activité centrale du <strong>RUIG</strong> fut l’évaluation, la sélection<br />
et le suivi des projets de recherche ainsi que<br />
la valorisation de leurs résultats auprès des publics<br />
visés. Pendant la période 2001-2006 une enveloppe<br />
d’environ CHF 2 millions fut disponible annuellement<br />
pour soutenir des projets soumis, en français<br />
ou en anglais, dans le cadre des activités d’Appels<br />
d’offres. Le soutien financier du <strong>RUIG</strong> par projet<br />
pouvait s’élever jusqu’à CHF 500’000, la plupart<br />
des subsides s’échelonnant entre CHF 150’000 et<br />
CHF 350’000. <strong>Les</strong> fonds étaient administrés par<br />
l’une des institutions académiques partenaires, une<br />
autre université en Suisse, une organisation internationale<br />
ou une ONG. Pour être retenus, les projets<br />
devaient répondre à des critères de qualité académique,<br />
d’utilité pratique et de viabilité financière. Ils devaient<br />
être réalisables dans un laps de temps de deux ans,<br />
voire trois ans exceptionnellement.<br />
A une autre échelle, le <strong>RUIG</strong> mit également en<br />
place un programme de «Small Grants» lui permettant<br />
de répondre rapidement à des besoins immédiats.<br />
S’inscrivant globalement dans les mêmes<br />
conditions que le programme d’Appel d’offres,<br />
ces projets devaient être réalisables en quelques<br />
semaines, voire quelques mois, et concernaient<br />
des objectifs académiques et pratiques de court et<br />
moyen termes. La contribution du <strong>RUIG</strong> s’élevait<br />
au maximum à CHF 50’000 par projet. De son lancement<br />
fin 2001 jusqu’à la clôture du programme<br />
«Small Grants», au mois de juin 2007, le <strong>RUIG</strong><br />
approuva 37 propositions pour un montant total de<br />
CHF 1,3 millions.<br />
Le <strong>RUIG</strong> soutint directement des projets de recherche<br />
et permit à ceux-ci d’obtenir des cofinancements<br />
grâce à un effet de levier. En outre, une participation<br />
substantielle en espèces ou en nature était attendue des<br />
équipes de recherche. Le <strong>RUIG</strong> estimait qu’un tel<br />
apport de la part des requérants et des institutions<br />
dont ils provenaient démontrait leur engagement.<br />
En moyenne, la part du <strong>RUIG</strong> représenta environ<br />
40% de l’enveloppe budgétaire totale des projets.<br />
Le soutien du <strong>RUIG</strong> pouvait être demandé pour<br />
des projets de recherche qui s’inscrivaient dans au<br />
moins l’une des thématiques suivantes : le développement<br />
durable ; les relations sociales équitables ;<br />
la mondialisation/le commerce international ; le<br />
dialogue et les rapports interculturels ; le droit<br />
humanitaire/les droits de la personne. <strong>Les</strong> projets<br />
soumis au <strong>RUIG</strong> intéressèrent autant les sciences<br />
humaines et sociales que les sciences de la nature<br />
et celles de l’ingénieur. Le concept de «partenariat»<br />
ou de «réseau» revêtit une grande importance. Le<br />
<strong>RUIG</strong> considérait qu’en général les défis auxquels<br />
fait face la communauté internationale sont complexes<br />
et demandent une approche multidisciplinaire.<br />
Chaque projet devait impliquer un vrai partenariat<br />
entre le monde académique et au moins<br />
une organisation internationale. La participation<br />
d’autres partenaires, par exemple d’universités hors<br />
de Genève, de la société civile ou du secteur privé,<br />
était souhaitée.<br />
La procédure de mise au concours est<br />
conforme à la mission du <strong>RUIG</strong>. L’équilibre<br />
entre jeunes chercheurs et chercheurs plus<br />
expérimentés est pertinent.<br />
Evaluation du <strong>RUIG</strong> par le CEST, page 24.<br />
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