Les liaisons fructueuses - RUIG-GIAN
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V – Eclairages | Témoignage<br />
ligne, en prenant en compte les déterminants socioculturels<br />
et économiques des pays d’Afrique francophone,<br />
et plus particulièrement du Mali. Une première<br />
ébauche du projet a été soumise à Randall Harbour,<br />
Secrétaire exécutif du <strong>RUIG</strong>, qui a encouragé<br />
l’équipe à participer à une présentation publique sur<br />
le <strong>RUIG</strong> à la Villa Rigot, afin de mieux comprendre<br />
ses mécanismes de financement des projets et de<br />
faire connaissance avec ses collaborateurs. Cette rencontre<br />
et des discussions ultérieures avec M. Harbour<br />
ont suscité plusieurs modifications du projet,<br />
et notamment la reconnaissance que des compétences<br />
venant des sciences humaines étaient nécessaires<br />
pour le mener à bien. Orientée par le <strong>RUIG</strong>, l’équipe<br />
s’est donc tournée vers l’Institut universitaire d’études<br />
du développement (IUED) et son directeur de<br />
la recherche, le Dr Yvan Droz, qui s’est rapidement<br />
intéressé au projet, proposant d’y faire intervenir, à<br />
Genève et sur le terrain en Afrique, des doctorantes<br />
et doctorants de son équipe, ainsi qu’un partenaire<br />
basé à Bamako, le Dr Younoussa Touré de l’Institut<br />
des Sciences Humaines du Mali (ISH). De son côté,<br />
la Fondation HON mobilisait les collaborateurs de<br />
son siège en Afrique francophone, basé lui aussi à<br />
Bamako.<br />
Fin avril 2006, l’équipe de base était alors constituée<br />
et le projet pouvait être soumis. Il a été accepté par<br />
le <strong>RUIG</strong> en juin 2006, et les travaux ont débuté en<br />
septembre 2006. Il fallait faire vite, le projet devant<br />
se terminer avant la fin de 2007, en raison de la disparition<br />
du <strong>RUIG</strong>.<br />
Dans un projet de ce type, où l’on mélange nécessairement<br />
des intervenants multiples, provenant d’horizons<br />
professionnels divers, mais aussi de pays fort différents,<br />
la chimie qui lie l’équipe est essentielle. Au fil des réunions<br />
de travail, à laquelle nos partenaires africains<br />
participaient parfois par visioconférence, la vision<br />
commune du projet s’est renforcée et les collaborations<br />
entre les différentes équipes sont devenues effectives :<br />
la Dr Samia Reffas a fait la navette entre l’OMS et<br />
la Fondation HON afin de mobiliser les différents<br />
informateurs et sources d’informations nécessaires<br />
au projet. Elle a, avec l’aide du Dr Cheikh Oumar<br />
Bagayoko, formé et supervisé le travail de collecte<br />
Accès des professionnels de la santé aux différentes informations<br />
médicales. Mise en évidence d’une fracture<br />
pour l’accès aux informations internationales.<br />
et d’analyse de l’équipe de la Fondation HON au<br />
Mali. En parallèle, l’équipe de l’IUED collaborait<br />
avec l’ISH, pour préparer, par des entretiens sur<br />
le terrain, les activités qui auraient lieu en janvier<br />
2007 lors des Journées francophones d’informatique<br />
médicale à Bamako.<br />
Une grande partie de l’équipe se retrouve donc à<br />
Bamako pour présenter le projet à une audience internationale<br />
particulièrement intéressée, pour effectuer<br />
des entretiens semi-directifs et soumettre des questionnaires<br />
aux participants des Journées francophones<br />
d’informatique médicale. Ces travaux sur le terrain,<br />
souvent réalisés en commun, resserrent les liens et<br />
créent de nouvelles complicités.<br />
<strong>Les</strong> données obtenues sont analysées et synthétisées<br />
pour être présentées, en mai 2007, lors d’une<br />
séance en marge de la World Health Assembly, au<br />
Palais des Nations à Genève. Si l’équipe est maintenant<br />
bien soudée, les résultats obtenus au cours<br />
des différentes activités restent encore disparates, et<br />
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