Les liaisons fructueuses - RUIG-GIAN
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II – <strong>Les</strong> origines du <strong>RUIG</strong> : un projet politique et universitaire<br />
Evaluation du Réseau universitaire international<br />
de Genève, Centre d’études de la science<br />
et de la technologie (CEST)<br />
10. However, it is questionable whether this strategy<br />
[the funding of research projects] can be sustained<br />
and/or is the most appropriate on a longer term,<br />
given the limited financial means at <strong>RUIG</strong>-<strong>GIAN</strong>’s<br />
disposal. First of all, is it feasible to continue to<br />
generate a sufficient number of high quality collaborative<br />
research projects that meet the criteria (see<br />
below) ? Already at present, attempts are made to<br />
widen the scope to academic institutions outside the<br />
Geneva region, for instance, to the Universities of St.<br />
Gallen and Luzern.<br />
11. An alternative strategy for <strong>RUIG</strong>-<strong>GIAN</strong> could<br />
be to become as well a meeting place for people from<br />
international organizations, academic institutions<br />
and internationally-oriented NGOs in the Geneva<br />
area, next to its research generating role. Networking,<br />
profiling and increasing visibility would thus become<br />
<strong>RUIG</strong>-<strong>GIAN</strong>’s additional task. This could be done<br />
by organising public lectures, thematic workshops,<br />
colloquia and seminars, by providing fellowships,<br />
scholarships and seed money to stimulate collaborative<br />
projects, and by, for instance, creating the Geneva<br />
<strong>RUIG</strong>-<strong>GIAN</strong> Prize for peace, justice and sustainable<br />
development. <strong>RUIG</strong>-<strong>GIAN</strong> would then be an<br />
initiator and stimulator, instead of a research-funding<br />
agency of loosely connected projects.<br />
Chapitre 3.1, «The experts’ evaluations and<br />
recommendations», «Evaluation du Réseau<br />
universitaire international de Genève (<strong>RUIG</strong>)»,<br />
Centre d’études de la science et de la technologie<br />
(CEST), mars 2003, pp. 14-15.<br />
Confédération, l’empêcha. En tous les cas, la fusion<br />
a bénéficié du <strong>RUIG</strong>, car ce dernier a permis que<br />
le problème du financement des recherches soit discuté<br />
à Berne. Il était en effet anormal que l’IUHEI<br />
et l’IUED soient en majeure partie financés par le<br />
Canton de Genève.<br />
M. Maurer : Je reste persuadé que le <strong>RUIG</strong> était un<br />
mécanisme pour éviter la fusion des deux Instituts.<br />
En effet, le <strong>RUIG</strong> devait être le premier pas pour<br />
faciliter la collaboration entre les institutions académiques<br />
genevoises, notamment entre l’IUHEI et<br />
l’IUED. L’enjeu principal était d’apprendre à marcher<br />
ensemble. Le <strong>RUIG</strong> était un cadre de coopération<br />
au sein duquel les deux Instituts travaillaient sur<br />
un pied d’égalité. Ce partenariat était très prometteur,<br />
il aurait pu continuer à se développer et cela<br />
aurait évité l’imposition d’une fusion que la plupart<br />
des concernés ne souhaitaient pas. Je regrette que<br />
cette fusion ait eu lieu et que le <strong>RUIG</strong> ait disparu, car<br />
on ne lui a pas donné le temps de faire ses preuves.<br />
Mais ont prévalu non seulement la vision politique<br />
du Secrétaire d’État Kleiber, mais aussi l’idée selon<br />
laquelle ce qui est fédéral, à savoir les Ecoles polytechniques<br />
fédérales, est mieux que ce qui est cantonal.<br />
Finalement, cette fusion ne facilite en rien la<br />
collaboration entre le nouvel institut HEID et l’Université<br />
de Genève.<br />
Quelles critiques ont été formulées à l’encontre du <strong>RUIG</strong> ?<br />
Quelles sont d’après vous les raisons de la fermeture du<br />
<strong>RUIG</strong> ?<br />
M. Baier : La décision d’octroi de la subvention fédérale<br />
pour les années 2001, 2002 et 2003, datée du<br />
22 décembre 2000 3 , soumettait la poursuite de l’expérience<br />
du <strong>RUIG</strong> au-delà de 2003 à l’évaluation<br />
d’une instance indépendante. Cette évaluation fut<br />
réalisée au début 2003 par le Centre d’études de la<br />
science et de la technologie (CEST) et se concrétisa<br />
par un rapport d’expertise 4 . L’évaluation était particulièrement<br />
favorable, les orientations du <strong>RUIG</strong> étaient<br />
confirmées, notamment ses excellents critères d’octroi<br />
des subsides scientifiques. Une remarque insidieuse se<br />
logea pourtant dans le détail des chiffres 10 et 11 de<br />
l’expertise qui demandait si une autre stratégie, non<br />
pas fondée sur l’octroi de substantiels subsides de<br />
24<br />
3. Décision d’allocation par le Département fédéral de l’intérieur (DFI) d’une subvention au sens de l’art. 16 de la Loi fédérale sur la recherche du 7 octobre 1983, signée le 22 décembre<br />
2000 par la Conseillère fédérale Ruth Dreifuss.<br />
4. «Evaluation du Réseau universitaire international de Genève (<strong>RUIG</strong>)», Centre d’études de la science et de la technologie (CEST), mars 2003, disponible sur : http://www.cest.ch/<br />
Publikationen/2003/CEST_2003_9.pdf