26.12.2014 Views

“Evolutions du comportement du consommateur français dans l'e ...

“Evolutions du comportement du consommateur français dans l'e ...

“Evolutions du comportement du consommateur français dans l'e ...

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

alors que leur poids <strong>dans</strong> la population française n'est que de 36,3 %. Les internautes âgés de<br />

50 et plus sont, en revanche, sous représentés, ce phénomène s'accélérant à partir de 65 ans.<br />

Ces derniers ne représentent que 3,2 % des internautes, alors que leur poids <strong>dans</strong> la population<br />

française est de 18,9 %. Cependant, tout comme pour les femmes, il y a quelques années, avec<br />

les pressions familiales, le développement de la facilité d’accès et des sites pour les actifs ou<br />

les seniors, un accroissement de cette population commence à se faire sentir. Ainsi, une plus<br />

grande navigation et acquisition d’expérience sera acquise par les personnes à l’âge plus<br />

avancée. Il ne serait pas étonnant que <strong>dans</strong> quelques années, les risques entre jeunes, a<strong>du</strong>ltes<br />

et plus de 50 ans soient équilibrés.<br />

2.3 Rapport selon l’activité salariale ou non<br />

L’hypothèse 2.3 affirmait que pour tous les critères de risque, ceux-ci étaient plus<br />

importants pour les personnes ayant une activité salariale par rapport aux indivi<strong>du</strong>s n’ayant<br />

pas d’activités salariales, à l’exception <strong>du</strong> risque de prix <strong>du</strong> fait de leur revenu.<br />

Nos résultats démontrent que notre hypothèse était fausse avec un équilibre pour les risques,<br />

sauf pour les risques d’intimité, de perte de temps et de marque <strong>du</strong> site où un écart important<br />

existe entre nos 2 populations.<br />

Nous allons analyser chaque risque jugé comme supérieur, en les classant en 2 catégories, la<br />

surexposition des risques d’intimité et de perte de temps <strong>du</strong> fait de leur travail, et la présence<br />

<strong>du</strong> risque de marque, lié avec la non présence <strong>du</strong> risque de prix, <strong>du</strong> fait de leur revenu.<br />

2.3.1 L’activité<br />

Le fait d’exercer une activité, au niveau de la surveillance et <strong>du</strong> temps des salariés<br />

explique le risque d’intimité et de perte de temps.<br />

Le risque d’intimité reprend le fait que le vendeur peut vendre à d’autres sites les<br />

informations qu’il a enregistré concernant l’indivi<strong>du</strong>, grâce à des questionnaires ou plus<br />

techniquement grâce aux mouchards (cookies, spyware…) installés automatiquement sur le<br />

PC. 2 axes se dégagent donc de cette définition de risque, être observé et traqué sur Internet et<br />

recevoir une somme d’informations non désirées par des tiers.<br />

Ce fait d’être observé et traqué est très présent sur les lieux de travail. Comme le<br />

rappel le site www.droit<strong>du</strong>net.com, il est normal que l’employeur ait un droit de surveillance<br />

sur l’employé, <strong>dans</strong> le but de garantir l’intégrité <strong>du</strong> système informatique de son entreprise,<br />

d’éviter une utilisation illicite ou fautive d’Internet et de veiller à la pro<strong>du</strong>ctivité de ses<br />

équipes, enfin, il peut s’informer des mails ou fichiers professionnels reçus par ses salariés.<br />

Ainsi, l’employeur a le droit d’installer une surveillance informatique afin de contrôler<br />

l’activité <strong>du</strong> salarié et de réglementer l'utilisation de la messagerie électronique. L’entreprise<br />

doit simplement en informer le salarié. Il lui est cependant interdit de contrôler tout mail ou<br />

fichier personnel.<br />

Ainsi, l’utilisation <strong>du</strong> poste de travail à des fins personnelles peut-être une cause de<br />

licenciement reconnue légitime par les tribunaux. Selon une enquête de KLegal-Personnel<br />

Today Magazine (2002), <strong>dans</strong> les entreprises britanniques, il y a plus de sanctions liées à<br />

l’utilisation abusive d’Internet que de sanctions classiques (violence, malhonnêteté, nonrespect<br />

des règles de sécurité…). L'étude britannique montre ainsi que 40 % des entreprises<br />

interrogées surveillent au moins une fois par mois l'utilisation de la connexion Internet de<br />

leurs salariés.<br />

En France, Benchmark Group (2002), publie une étude qui démontre l'ampleur de l'usage<br />

personnel de la connexion Internet sur le lieu de travail. Près d'un salarié français sur quatre,<br />

©2004 – gchallouatte@wanadoo.fr 76/103

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!