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“Evolutions du comportement du consommateur français dans l'e ...

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Cela s’avère faux pour l’expérience avec Internet, mais vrai pour l’expérience d’achat avec<br />

les risques de sécurité et de marque <strong>du</strong> site.<br />

En effet, l’expérience avec Internet et les risques perçus ne sont pas liés. Ainsi, un<br />

indivi<strong>du</strong> peu expérimenté avec Internet percevra un niveau de risque identique <strong>du</strong> commerce<br />

électronique qu’un indivi<strong>du</strong> expérimenté avec Internet. Cela peut être jugé étonnant puisque<br />

lors des prémices avec Internet, on éprouve souvent des difficultés <strong>dans</strong> la navigation,<br />

recherche d’informations ou de pro<strong>du</strong>its, la compréhension des fonctionnements des<br />

certificats… et donc un risque de perte de temps, de sécurité ou de marque plus important.<br />

Cette non corrélation entre le niveau d’expérience et chaque facteur nous permet donc 2<br />

grandes critiques.<br />

Tout d’abord, les entreprises Internet ont beaucoup investi pour faciliter l’Internet et le rendre<br />

facilement utilisable pour tous. Ainsi, les peu expérimentés arrivent à naviguer facilement<br />

entre les sites et à trouver les informations ou pro<strong>du</strong>its nécessaires. Cela a été complété par<br />

une communication externe à Internet : marketing viral, témoignages, présentation des<br />

chiffres presse/TV… qui leur a donné une confiance, comparable aux expérimentés<br />

d’Internet, sur des sujets plus pointus comme les risques de sécurité.<br />

Cependant, vu l’égalité de perception entre expérimenté et peu expérimenté, cela signifie que<br />

les sites n’ont pas su persuader les chevronnés d’Internet à passer le cap de l’achat en ligne.<br />

Ainsi, que les informations sur la sécurité, les services, certificats… disponibles en ligne, n’<br />

ont pas convaincu les expérimentés d’acheter en ligne, <strong>du</strong> fait de leur absence, complexité…<br />

Au niveau de la non expérience d’achat cette fois-ci, 2 risques prédominent, il s’agit<br />

des risques de sécurité et de marque. Nous constatons qu’il s’agit non pas de risques<br />

« basiques » comme la navigation ou de risques « subjectifs » comme les risques pro<strong>du</strong>its,<br />

mais bien de risques complexes, liés à des problèmes de confiance.<br />

Il est naturel que le risque lié à l’utilisation de la Carte Bleue, tant que inexpérimenté, soit<br />

toujours cité. De même pour le risque de marque, où les non expérimentés <strong>dans</strong> l’achat<br />

manquent de confiance <strong>dans</strong> leur marchand.<br />

Cela confirme un problème de communication des sites, comme cité précédemment. En effet,<br />

ces 2 risques sont liés aux certificats que peut avoir le site : certificat de transactions<br />

sécurisées et/ou certificat de validité <strong>du</strong> site.<br />

Un travail est à réaliser sur les expérimentés d’Internet qui redoute encore l’achat en<br />

ligne. Il n’est pas normal de se rendre compte que leur crainte de l’achat en ligne est identique<br />

aux peu expérimentés d’Internet. Cela signifie donc bien que les entreprises ont investi sur des<br />

choses basiques comme la facilité de navigation et <strong>dans</strong> des outils sécuritaires, mais une<br />

communication plus pointue sur ces outils doit être adressée à ces exercés d’Internet. Après<br />

l’étape confiance et utilité d’Internet, les entreprises doivent communiquer sur une 2 e étape<br />

qui est confiance <strong>dans</strong> l’achat en ligne avec l’explication des outils, certificats...<br />

Cela est d’autant plus vrai que, comme signalé <strong>dans</strong> la partie théorique, la familiarité avec<br />

Internet peut entraîner une conscience, plus importantes des risques et des limites de ce type<br />

de commerce (Salkin, 1999).<br />

Il aurait été intéressant d’effectuer une étude plus approfondie selon l’ancienneté de l’usage<br />

de l’Internet, de la fréquence d’usage et de la connexion à haut débit. En effet, une étude de<br />

Nielsen/NetRatings affirme que 45% des habitués de plus de 3 ans, de l’Internet achètent en<br />

ligne contre 15% pour les expérimentés de moins d’1 an, de même pour 51% des connectés<br />

quotidiennement, contre 15% se connectant 1 à 3 fois par mois et enfin pour 44% des<br />

titulaires <strong>du</strong> haut débit contre 31% pour les non connectés au haut débit. Cette différenciation<br />

©2004 – gchallouatte@wanadoo.fr 79/103

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