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[Reportages<br />

Photo Gilles Zindy, © État major de l’armée de Terre<br />

Fonds ancien du centre de documentation<br />

de l’école militaire (CDEM), Paris.<br />

nique (BCX) et du Cedocar ; double<br />

responsabilité, car ce réseau présente<br />

la particularité d’associer des bibliothèques<br />

d’écoles supérieures à de<br />

nombreux services documentaires de<br />

centres de recherches ;<br />

• le pôle Défense, sécurité, relations<br />

internationales a pour tête de réseau<br />

le centre de documentation de l’École<br />

militaire (CDEM), tout récemment inauguré<br />

(cf. encadré) ; il regroupe les unités<br />

documentaires des organismes de formation<br />

militaire supérieure ;<br />

• le pôle Histoire, géographie, ethnographie<br />

a pour tête de réseau le Service<br />

historique de la Défense ; une thématique<br />

qui s’accorde naturellement<br />

avec l’organisation administrative de<br />

la DMPA puisque celle-ci est l’autorité<br />

hiérarchique directe du SHD et qu’elle<br />

exerce la tutelle des trois musées établissements<br />

publics ;<br />

• une logique assez proche a prévalu pour<br />

le pôle Santé et documentation médicale,<br />

pour lequel l’organisation administrative<br />

se confond avec la thématique ;<br />

en effet, toutes les unités documentaires<br />

relèvent du service de santé des armées<br />

(SSA) et la bibliothèque du Val-de-Grâce<br />

en constitue le point central ;<br />

• enfin, le pôle juridique et administratif<br />

a pour tête de réseau le Centre<br />

de documentation du contrôle général<br />

des armées et comprend d’ailleurs plusieurs<br />

centres documentaires de l’administration<br />

centrale.<br />

Par cette organisation thématique il ne<br />

s’agissait pas de répondre à une exigence<br />

purement intellectuelle. Même<br />

si les bibliothèques et centres de documentation<br />

relevant de thématiques<br />

identiques présentent évidemment des<br />

points communs quant au contenu de<br />

leurs collections, le but de cette organisation<br />

demeure fonctionnel : il s’agit<br />

de servir de relais aux actions et orientations<br />

de l’administration centrale,<br />

d’une part, d’exprimer et de formuler<br />

les besoins d’autre part.<br />

Les représentants des unités documentaires<br />

têtes de réseau se réunissent<br />

environ tous les trois mois sous l’égide<br />

du bureau chargé de la politique des<br />

archives et des bibliothèques. Les premières<br />

séances ont été consacrées à<br />

l’état des lieux des systèmes d’information<br />

(SI), sur lesquels nous reviendrons<br />

avec le projet Isatis.<br />

Communication interne et évaluation.<br />

Comme toute politique de rénovation,<br />

d’analyse et de suivi, la modernisation<br />

des bibliothèques et centres de documentation<br />

repose sur une évaluation<br />

(en l’occurrence : secteurs d’acquisition,<br />

nature et nombre de documents, coûts,<br />

rotation et pertinence des collections)<br />

et des services aux utilisateurs (équipements,<br />

ratios d’espaces, fréquentation<br />

globale, communications et prêts<br />

par utilisateur, etc.). Aussi, à l’instar du<br />

ministère de l’Enseignement supérieur<br />

pour ses bibliothèques universitaires<br />

et du ministère de la Culture et de la<br />

Communication (MCC) pour ses bibliothèques<br />

publiques, le ministère de la<br />

Défense s’est doté d’un outil de mesure<br />

et d’évaluation commun pour son réseau<br />

documentaire. Conforme à la norme Afnor<br />

sur l’évaluation des bibliothèques et<br />

centres de documentation, un questionnaire<br />

a été adapté à notre ministère et diffusé<br />

largement. La collecte et l’exploitation<br />

des résultats de 2008 sont en cours.<br />

Les informations statistiques qui en sont<br />

issues seront restituées sous la forme<br />

d’indicateurs constituant un tableau de<br />

bord des bibliothèques, dans la diversité<br />

de leurs collections et prestations.<br />

Enfin, la DMPA a mis en place un outil<br />

de communication de type Extranet.<br />

Doté d’un forum et d’un espace de travail<br />

commun, le service ExtraBib est<br />

ouvert à tout collaborateur du ministère.<br />

Présenté lors de la Première journée<br />

des bibliothécaires et documentalistes<br />

de la défense (25/06/2009), il<br />

a vocation à assurer la cohésion professionnelle<br />

de ces métiers, et vise à<br />

appuyer l’expression des besoins et la<br />

diffusion des instructions et documents<br />

méthodologiques.<br />

> Les collections :<br />

politiques d’acquisition<br />

et état de la conservation<br />

Histoire des collections. Malgré les<br />

lacunes des catalogues, l’histoire des<br />

fonds est relativement bien connue dans<br />

les bibliothèques les plus anciennes.<br />

Dans la grande diversité institutionnelle<br />

que nous avons constatée (puisque<br />

les bibliothèques militaires relèvent<br />

d’écoles aussi bien que d’hôpitaux, de<br />

musées, d’archives, etc.), il existe deux<br />

caractéristiques communes, qui tiennent<br />

aux origines des collections et à la<br />

période révolutionnaire.<br />

Le mystère des origines. Nous disposons<br />

rarement d’informations sur<br />

les origines des bibliothèques, alors<br />

que la création des institutions dont<br />

elles dépendent est très précisément<br />

connue. Le cas de l’École d’application<br />

de l’arme blindée et cavalerie (ex. École<br />

de cavalerie) illustre cette catégorie<br />

largement représentée dans l’histoire<br />

de nos bibliothèques. Créée en 1763,<br />

elle occupe encore les mêmes locaux<br />

à Saumur (49, chef-lieu Angers). Les<br />

archives indiquent que la bibliothèque<br />

fut installée dès l’origine dans le bâtiment<br />

central construit entre 1767 et<br />

1771, mais nous ne possédons aucun<br />

inventaire avant la seconde guerre mondiale.<br />

Pourtant la bibliothèque comprend<br />

près de 500 ouvrages anciens.<br />

Mais ils semblent provenir pour l’essentiel<br />

de la donation d’Octave Gallice,<br />

amateur de chevaux du XIX e s.<br />

Une autre grande institution médicale<br />

militaire, le service de santé des Armées<br />

102 Bibliothèque(s) - REVUE DE L’ASSOCIATION DES BIBLIOTHÉCAIRES DE FRANCE n° <strong>47</strong>/<strong>48</strong> - décembre 2009

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