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jeu démocratique. Donc, cette décentralisation est à manier avec discernement.Par contre, sur le principe, il est important qu'elle ait lieu.Troisièmement, je suggère une action de valorisation. Les données sontsuffisantes pour monter une session de formation continue pour une écoled’ingénieurs où on vous réunirait avec des professionnels sur le thème, l’individu,les associations, les pouvoirs publics et le risque. On expliquerait les typologiesdes associations, les problèmes de déontologie, comment un responsable despouvoirs publics doit discuter avec les associations, quelle est la déontologie àrespecter pour les associations.Monique Cordier, Présidente du CARNACQ et de la ConfédérationGénérale des Comités de Quartiers de Marseille et des CommunesenvironnantesJe suis venue ici pleine d’espoir parce que nous sommes confrontés à la gestiondes risques majeurs, qu’ils soient naturels ou technologiques, au quotidien. Jepense représenter le citoyen, la société civile. Je suis venue ici pour améliorer cequi se passe sur mon terrain, Marseille où on a tous les risques (Seveso, TMD,inondation, feux de forêt, ..). J’ai eu une petite angoisse sur le titre de cette tableronde : «intégrer la société civile dans la gestion du risque ? », on aurait pu mettreun point et on a mis un point d’interrogation. Mr Bayet m’a encore plus angoisséeparce que j’ai eu le sentiment, dans le début de son exposé, qu’il ne fallait surtoutpas intégrer la société civile puisqu’elle ne visait que son intérêt particulier etqu’elle ne voulait pas qu’un périmètre soit établi, que des zones soientcaractérisées comme inondables. J’ai eu très peur, car ce n’est pas du tout notreméthode de fonctionnement et notre demande. Au contraire, nous demandons auxchercheurs, aux parlementaires, aux maires d’avoir le courage de faire unecartographie où soient désignés tous les risques pour que l’habitant sachevraiment où il habite et ce qu’il risque. Sur Marseille, nous avons un fonctionnairequi a su convaincre l’élu, avec les acteurs décisionnaires, de faire ce travail. Entant que comités de quartier, nous avons servi d’acteurs et de véhicules pour cetteinformation parce que, même si on se met tous autour de la table, on n'informe pasassez le citoyen. Il faut aller jusque chez lui pour lui dire quel est le risque. Vousavez exposé cet après midi le risque une fois qu’il s'est produit, mais je veux agiravant.Je m’attendais à améliorer l’information et vous ne m’avez pas apporté deréponse. Nous, les habitants, nous n’attendons pas que vous nous traitiez commedes enfants. Nous sommes majeurs. Nous sommes des citoyens, nous sommesdes acteurs, nous sommes capables de savoir quelle est la différence entre intérêtgénéral et intérêt particulier. Nous héritons parfois d’erreurs administratives, degens qui ont confondu le risque majeur avec le risque de ne pas se faire réélire.Tous les comités de quartier, toutes les associations qui sont pérennes - je signaleque les comités de quartier à Marseille existent depuis plus de 100 ans et que laconfédération a été créée il y a 80 ans- ne sont pas des NIMBY.Quand vous avez une zone où il y a des carrières, vous avez un risqued’effondrement et nous expliquons aux personnes que s’ils ont un incendie dans100

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