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du retour sur le terrain qui sont d’excellents moyens de valoriser la recherche et dela confronter au vécu.En troisième lieu, je voudrais souligner avec Philippe Huet et Claude Gilbert que laprévention des risques ne fait pas l’objet d’un programme de recherche globalidentifié. La prévention des risques bénéficie des retombées de plusieursprogrammes de recherche plus généraux. D’une certaine manière, c’est inévitable.Certains d’entre eux, très vastes comme par exemple, les domaines liés à la santé,restent prioritaires aux yeux de tous. Pour autant, l’intérêt de programmes commeEPR est évident. C’est un espace de rassemblement. Une des constatations de cecolloque est que ce réseau a fonctionné. Il a permis d’irriguer l’ensemble desmilieux concernés. Un nombre significatif des résultats des recherches qui ont étéprésentés pendant ces deux jours sont déjà intégrés dans les politiques publiquessans même qu’on en ait eu conscience. C’est seulement parce qu’on a passé deuxjours à réfléchir ensemble et à faire ce bilan qu’on s’en est rendu compte. Ce qui,d’une certaine manière, est un signe de la réussite.Et maintenant ? Je voudrais esquisser quelques pistes de travail.Une direction opérationnelle de ce ministère comme la DPPR ou la Direction del’eau doit pouvoir s’appuyer sur des programmes de recherche de type rechercheappliquée donc qui s’intéressent à des aspects opérationnels et qui nourrissentl’expertise publique.Cet effet réseau est extrêmement important. Il faut qu’il continue à exister. C’est unbut à viser. Les aspects de la vulnérabilité, les questions de place des risquesdans les priorités des collectivités territoriales et les questions économiquesdoivent être mieux prises en compte dans les programmes de recherche.L’apport de sensibilités extérieures, notamment de personnes issues d’autres paysest également important car il permet de prendre du recul, de distancier, derelativiser les choses et de progresser dans la réflexion.Pour être plus précis vis à vis des questions posées par Philippe Huet, il estindispensable de valoriser le travail accompli. Présenter les résultats duprogramme EPR au sein des différents clubs et des différents réseaux investisdans le domaine du risque est quelque chose de simple et qu’on pourrait faire,d’autant plus que les réseaux risques sont en cours d’élargissement.Il faut examiner, en liaison avec la D4E, les suites qui pourraient être réservées àcertaines recherches.Pour finir, un tel colloque nous permet aussi de montrer la vanité de certainesconstructions technocratiques. La technique est importante, certes, on en a besoin,elle est indispensable mais à elle seule, elle ne peut pas nous permettred’atteindre nos objectifs. Nous avons besoin de travailler sur les comportements etla conviction profonde du risque dans les populations qui sont des vecteursimportants de la prévention. A l’issue de ces deux jours, je suis convaincu quenous avons besoin de travailler de cette manière symbiotique pour continuer àprogresser efficacement.236

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