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auteurs. Le deuxième élément est la nécessité d’un travail de mise à jourpermanent du corpus. Il y a toujours des nouveaux textes à rentrer, des absences,le corpus pointe toujours vers des absences. Pour les absences, soit personne n’yfait effectivement allusion, soit il faut aller chercher les textes des auteurs, desproducteurs qui évoquent le sujet, y compris par d’autres méthodes comme lesentretiens ou l’ouverture de forum internet. Enfin, il faut évidemment travailler etprévoir un budget ad hoc, principalement dédié aux moyens humains nécessaires.Gérard BrugnotL’aspect logiciel est une production en soi.François Barthélémy, CG des MinesVous avez donc entendu un certain nombre d’exposés qui sont liés à la question«dire le risque ?». Je représente une certaine catégorie d’acteurs, les utilisateursde l’administration et il faut se rendre compte que la problématique dans cedomaine a beaucoup évolué. La façon de dire le risque, il y a dix ou quinze ans etcelle d'aujourd’hui sont différentes. Une interaction entre ces réflexionsscientifiques et les pratiques existe. Les pratiques ont beaucoup évolué. Il y a dixou quinze ans, les pratiques de confidentialité dans le domaine du risque étaientconsidérables. Par exemple, vers 1992, quelques incidents sur des stockages deproduits radioactifs du côté de Saclay ont entraîné la nomination d'unecommission. Elle était chargée de faire un inventaire des stockages et déchetsradioactifs. L’idée sous-jacente était de rassurer la population rapidement. Cettecommission était composée de médecins, d’ingénieurs... Elle s’est tournée vers lesexploitants comme EDF 2 ou la Cogema. Dans le nucléaire, lorsque l’uranium estenlevé du minerai, il reste encore des éléments radioactifs sur une chaîne qui en aune douzaine. La radioactivité a été déplacée. En regardant les chiffres, avec lesquantités en cause, l'installation devait être classée nucléaire de base. Quand laCommission l'a constaté, les ministères ont été plongés dans un abîme deperplexité et ils se sont tournés vers le Conseil d’État qui a eu la sagesse de direque dans les décomptes de radioactifs, il ne fallait prendre que l’élément chef defile et pas tous les descendants. Ainsi, le bilan radioactif sur les sites a été divisépar dix et les sites sont restés dans la liste des installations classées et ne sontpas passés dans les INB (Installation Nucléaire de Base). Depuis, de gros progrèsont été réalisés. L’ANDRA 3 réalise maintenant des inventaires très complets.De même, les relations entre les préfets et les élus locaux sur la façon de prendreen compte les risques dans l’urbanisation ont changé. Il y a 10 ou 15 ans, denombreux exemples montraient comment un préfet ayant reçu de la DRIRE 4 undossier épais dans lequel toutes les zones de danger autour d’un certain nombred’usines d’une grande ville étaient répertoriées, modifiait son projet pour répondreà la demande d'un maire afin que le projet soit d’«intérêt général raisonnable».2 EDF : Electricité de France3ANDRA : Agence Nationale pour la Gestion des Déchets Radioactifs4DRIRE : Direction Régionale de l'Industrie, de la recherche et de l'Environnement56

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