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ou de catastrophes de toute nature, particulièrement technologiques, fort peunaturelles, les catastrophes naturelles ayant uniquement des implications pénales.Je voulais apporter un témoignage. Aujourd’hui, 11 ans après sa création, nousavons le sentiment de faire partie de cette société civile qui est intégrée dans laréflexion sur la prévention. Elle faisait partie dès l’origine des objectifs de cettefédération. Les objectifs étaient simples, au nombre de trois : la solidarité entre lesvictimes, la justice et la vérité sur les causes des accidents et la prévention. Pourtoutes les victimes, puisque le drame est arrivé, elles veulent surtout que cela nese reproduise pas et que les leurs ne soient pas morts pour rien. Dans notre esprità tous, la démarche pénale, c’est-à-dire la procédure, le procès, la sanctionpénale, fait partie de la prévention et constitue un élément essentiel de laprévention. Au point de vue de la recherche, de la prévention des accidents, nousavons mis en place avec les dirigeants des grandes entreprises nationalisées,EDF, SNCF, GDF ou avec les pouvoirs publics comme le ministère des Transportsou celui de l’Education Nationale, des réflexions sur certains points précis desécurité qui avaient, par le passé, entraîné des catastrophes.Par exemple, les sorties scolaires avaient provoqué, dans les années 1995 à 97,trois drames entraînant la création de trois associations de parents de victimes quiavaient rejoint notre fédération. Les enseignants, suite à l’affaire du Drac nesouhaitaient plus organiser de sorties scolaires et la Ministre de l’époque,Ségolène Royal avait créé une table ronde. A notre demande, les associations desparents des enfants victimes y ont participé et ont apporté des dispositions quifigurent maintenant dans la circulaire datée de 1999, concernant les sortiesscolaires. Voilà le genre d’action que peut faire non seulement une association devictimes mais une fédération d’associations de victimes car sa particularité est depérenniser l'effort des associations qui généralement s’arrête ou se ralentit trèsfortement après le procès. Mais, certains de ces membres continuent leur actionde prévention au sein de cette fédération nationale.Benoît Vergriette, Agence Française de Sécurité SanitaireEnvironnementaleJ’ai une question générale sur cette table ronde. L’intitulé de la table ronde est«intégrer la société civile dans la gestion du risque ?». Au travers des travauxprésentés, on voit bien que la société a différentes composantes avec des enjeuxdifférents et chacun de vos travaux illustre l’une ou l’autre de ces composantes. Lerisque est multiforme, il est une ressource pour les acteurs. Parmi les acteurs, il y ales décideurs, les gestionnaires du risque et on a l’impression que dans vostravaux, on prend les gestionnaires ou les décideurs comme une entité un peumonolithique. Alors que l’origine d’un certain nombre de risques, notamment lesrisques sanitaires d’origine environnementale, est chronique avec des effets à longterme. On n’est pas dans l’accidentel. Effectivement, c’est la résultante d’un certainnombre d’activités agricoles ou industrielles de différente nature qui font intervenirdifférentes composantes des pouvoirs publics qui, eux-mêmes, ont des intérêtsdivergents que ce soit au niveau national ou au niveau régional. Comment dansces travaux, peut-on intégrer l’analyse et la prise en compte de ces divergences,de ces composantes de l’administration ou des collectivités locales ? N'est-ce pas105

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