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Sur le niveau 1: algorithme dela solution ‘sans perte de face’Individu ipréférences élicitéesEnsemble Sde solutions sAgrégation despréférences(Arrow, 1952)Peu significatifici, +:En généralincompatibleavec carctèresminimaux degouvernancedémocratiquePartition par "profils"(structure des attributs)Noyau N idpropre à chaque individude niveaude signification dpour un ensemble S donné=solution(s)les meilleurespar profilselon le niveaude signification d N iv e a u m in im a l de significationpour lequel N On évite ainsi à chaque individu i de "perdre la face",ce qui arriverait si la solution retenue n'avait aucun attraità quelque niveau de significatio n que ce soit pourau m oins une catégorie d'acteurs, alors qu'elle serait"excellente" pour une autre... Faut-il encore que iidEPR I, Paris, 16 juin 2005, B.MunierPuisque chaque individu va ainsi diviser de façon différente l’ensemble dessolutions, ne peut-on pas arriver, quitte à faire varier le niveau de signification, àfaire en sorte de trouver une intersection de tous ces noyaux qui soit non vide ? Sion trouve une intersection non vide, c’est qu’il y a au moins une solution : en effet,cette solution sera, par définition, parmi les meilleures pour l'un ou l’autre desparticipants sans jamais être la pire pour aucun autre. Donc, personne ne perdra laface. Cette solution est acceptable.Certains conflits sont d’un niveau supérieur, et sont donc plus compliqués àrésoudre. Par exemple, sur les modalités de mitigation des inondations, il y areconnaissance identitaire mais pas de communication acceptée entre acteurs.Les gens se regardent en chiens de faïence. Il y a une méfiance réciproque (c’estle niveau 2 de conflit). L’objectif est alors de mettre les gens en communication parle moyen d’une modélisation simple, notamment par des diagrammes d’influence.On négocie d’abord sur une vision des problèmes d’une façon totalementindépendante des solutions. Puis, quand on s’est bien mis d’accord, on montre quecette vision du problème conduit à quelques solutions. Quand les gens n’acceptentpas cette conclusion immédiate parce qu'ils s’accrochent à une autre solution, onleur démontre, à partir de la problématique sur laquelle ils ont préalablementdonné leur accord, pourquoi leur solution ne peut être maintenue. Par exemple,pour une localisation d’école d’ingénieurs, différentes solutions étaient proposées.Quand on est arrivé à mettre les acteurs d’accord sur une modalité de réflexion,une vision du problème, une modélisation de base, on a fait admettre à ceux quitenaient à une certaine solution que pour y arriver, contenu de l’accord donnéauparavant, il aurait fallu admettre que le poids de leur intervention était de 75 ou80% alors qu’il y avait 6 ou 7 catégories d’acteurs. Ils ont admis qu’ils ne pouvaientpas l'exiger. On conduit ainsi à reconnaître que l’ensemble des solutions n’est pastrès différent, quel que soit l’acteur considéré, et on résout le conflit de façoncognitive : C'est le «collaborative learning», ou apprentissage collaboratif. Il fautévidemment que la négociation soit assistée d’un médiateur. La difficulté est que la89

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