Table ronde 1 : Dire le risque ?DébatMr Demicheli, ingénieur d’études à la DRASS Poitou CharentesJ’avais entendu dans l’exposé que vis-à-vis de la problématique de la catastrophed’AZF, on avait juste tenu compte au niveau des PPI des scénarios majorants. Lesplus délicats étaient évidemment les produits toxiques.François Barthélémy, CG MinesDans l’usine d’AZF, il y avait un certain nombre de stockages de produitsdangereux et c’est effectivement par rapport à eux que des mesures avaient étéprises, aussi bien vis-à-vis de l’urbanisme que des plans de secours. L’accident quis’est produit était tout à fait différent puisque ce n’était pas un dégagement toxiquemais une explosion, ce qui en termes d’effets est assez différent, notamment sur leplan de la cinétique. C’est un des points fondamentaux au niveau des PPI. Lesactions sur des accidents qui ont une cinétique rapide, mais pas instantanée, ousur ceux qui ont une cinétique lente, sont radicalement différentes. La sirène n’apas fonctionné à AZF parce qu’elle avait été démolie. C’est, en termes de gestiondes risques, un point essentiel.Liliane Besson, Institut des Risques MajeursJe voudrais ajouter un exemple sur le changement des mentalités, à propos desruptures de barrage. Je me souviens d’un temps où les informations fournies parEDF étaient soigneusement cachées à la préfecture et où il n’était pas question dedonner ce genre d’information à la population. Maintenant que cela a changé, cen’est pas forcément plus facile. Comment expliquer aux gens les conséquences dela rupture d’un barrage, les hauteurs d’eau, ce qu’ils devront faire, à partir dequelle sirène, etc. Bien sûr, le risque rupture de barrage est relativement faible. Iln’empêche que lorsqu’on a une démarche d’information préventive à faire, il faut lafaire correctement. J’ai rencontré en ce qui me concerne beaucoup de difficultéspour répondre à toutes ces questions.Benoît Vergriette, Agence Française de Sécurité SanitaireEnvironnementaleJ’ai été très intéressé par l’exposé de Didier Torny concernant la question del’observatoire des alertes et des crises. Dans votre exposé, vous avez beaucoupinsisté sur le caractère un peu rétrospectif de l’utilisation qui peut être faite de lacollecte de ces informations. Avez-vous connaissance de travaux identiques auniveau européen ? Par exemple, sur la question de la détection des alertesprécoces pour anticiper les réponses possibles à l’apparition de crises quipourraient se déclarer 10 ans ou 50 ans plus tard, comme les questions de la crise59
de l’amiante, des travaux ont été menés par l’Agence Européenne del’Environnement. Elle a publié il y a quelques années un travail d’analyse surl'alerte précoce et les actions tardives, en référence au principe de précaution. Estceque ce type d’instrument peut être exploité pour engager des travaux derecherche, d’expertises, voir déterminer des mesures réglementaires pouvantpermettre une action anticipée ? Aux Pays-Bas, dans le cadre du plan nationalsanté-environnement néerlandais, version 2, il était envisagé de constituer unecellule de recensement et d’observatoire d’un certain nombre de signaux dont onne sait pas très bien comment on va organiser la collecte et le traitement. Celamontre que c’est un point très fort de préoccupation.Didier Torny, INRALa notion même d’observatoire est très largement répandue dans les années 80-90 avec le triomphe de la pensée épidémiologique, avec l’idée qu’il faut recueillirtous ces éléments. On peut dire que l’INVS , c’est cela. Son rôle, définilégislativement, est bien la détection de tout événement pouvant modifier l’état desanté de la population. En pratique, cette structure existe et fonctionne avec desprofessionnels, des moyens limités, etc. Notre idée est de dire que les moyenshumains sont toujours présents mais l’avantage des dispositifs informatiques bienformés est d'avoir d’une part une grande stabilité et d’autre part, de répondre à uneforme de mémoire qui est radicalement différente, c’est-à-dire que dans un posteadministratif quelconque, quand quelqu’un part, toute une partie non seulement del’expérience mais aussi de la mémoire disparaît. Ce côté rétrospective-prospectiveest intéressant. L'amiante est un des dossiers sur lesquels nous avons travaillé, enparticulier sur les archives de la Direction Générale de la Santé. Si vous voulezvoir l’avenir, il faut du passé, sinon, vous serez dans le surgissement permanentdu présent, des éléments nouveaux surgissant tous les jours. Vous allez sauterdans une espèce de zapping permanent où finalement vous ne traiterez plus riensi ce n’est sur le plan communicationnel. Ce type de reproches est d’ailleursadressé à un certain nombre d’administrations. Donc, il faut du passé, établi demanière relativement rationnelle. Il ne s’agit pas de tout montrer. Dans le cas del’amiante, tous les signaux sont présents. En prenant les archives de la DirectionGénérale de la Santé, le problème des flocages monte peu à peu, les alertes, à telou tel endroit, la mine de Canari, le centre de recherche contre le cancer à Lyon,les immeubles à Nantes, etc. Tous ces éléments sont présents mais ils ne sontpas considérés. L’intérêt de passer à l’informatique est de redonner aux acteursdes prises pour les reconsidérer, y compris s’ils ne s’y intéressent pas, ne serait-ceque parce qu’ils constateront une forme d’accumulation, de répétition, qui sinonreste inaperçue parce qu’on passe par différentes structures, par différentespersonnes. Finalement, les éléments sont stockés et archivés et ne sont pasconsidérés comme importants. Donc, la réponse est triple : premièrement, il faut dupassé pour penser à l’avenir. Deuxièmement, il faut en permanence être capablede savoir s’il y a du nouveau et troisièmement, pour le niveau européen, il n’y apas d’équivalent au niveau du logiciel parce qu’évidemment, toutes les formes delogiciel qui sont développées sont sur la base d’informaticiens, éventuellement de INVS : Institut de veille sanitaire60
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