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leur maison, ils ne pourront pas reconstruire sur leur terrain. Il faut le faireadmettre. Ce n’est pas seulement le rôle de l’élu et de l’administration. Toutes cesassociations et ces habitants doivent s'exprimer. Il faut commencer à avoir unautre dialogue. J’ai eu le sentiment aujourd’hui que la gestion du risque était celledes parlementaires et de chercheurs. Vous restez dans votre bulle et nous devonsnous débrouiller avec. Nous sommes demandeurs. Prenez aussi vosresponsabilités car nous sommes prêts à prendre les nôtres. Nous sommes prêts àvous épauler, vous chercheurs, car nous avons aussi besoin de vous. Nous aussi,nous avons ces écueils dans la concertation, nous ne savons pas comment yaller : ou on est manipulé, ou on se fait manipuler ou on manipule nous aussi, ouon nous donne juste la possibilité d’être contre sans être force de proposition.Donc, à un moment, j’aimerai bien que vous cherchiez comment nous aider.Suzanne de Cheveigné, CNRSLe point d’interrogation était là pour insister sur le fait que c’est compliqué. Il y ad’un côté, des associations qui, comme les vôtres, jouent un rôle socialextrêmement important depuis 100 ans. Vous avez par ailleurs, des associationsqui se créent pour des petits problèmes et qui ont une position plus étroite. C’estcette complexité qu’il faut arriver à décoder. Aller sur le terrain est aussi unemanière de pouvoir discuter. Toutes les associations n’ont pas les moyens demonter à Paris chaque fois qu’il y a un colloque intéressant.Jacques Roux, CRESALLe risque zéro me paraît justement à mettre en discussion entre chercheurs,décideurs et résidents, car précisément cette question assénée comme unerevendication pure, ne fait pas avancer la collaboration et la co-création d’unesécurité améliorée du territoire. Si on va trop dans le sens du risque zéro, on estdans une impasse.Monique Cordier, Présidente du CARNACQ et de la ConfédérationGénérale des Comités de Quartiers de Marseille et des CommunesenvironnantesNous avons une zone Seveso. Quand AZF s'est produit, la première réaction denotre maire a été de fermer l’usine. Il y a eu une forte discussion entre leshabitants et les employés de l’usine. On aurait pu tous monter au créneau endisant, il faut fermer. Ce risque, on a bien voulu le partager car on participe à desséances tous les mois dans cette usine. On pose des questions, on nous répond.On a fait des simulations de catastrophe, on s’est entraîné car il faut apprendre lesgestes qui sauvent. Quand il y a une catastrophe, c'est la mauvaise réaction dupublic qui crée le plus de morts. Quand il y a le feu, les gens vont dehors. Lespompiers ne savent plus où ils doivent aller en premier. Il y a une éducation à faire.Le risque zéro, on sait qu’il n’existe pas. Il faut que le citoyen en prenneconscience.101

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