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Kamal Serrhini, Université de Technologie de CompiègneIl est important de revoir les processus de construction des outils de gestion duterritoire. Ils sont produits par des spécialistes de la question et ne sont pas à laportée de la population, ni même des élus. Ces derniers ne se sentent donc pasconcernés. Comment dépasser ce problème important et permettre une meilleureappropriation de ces documents ? De mon point de vue, une sémiologie est àmettre en place pour établir de meilleurs documents.Gilles Hubert, Université de Cergy-PontoiseTout à fait d’accord avec ce qui vient d’être dit. Pour revenir à la question de lacartographie réglementaire, il est regrettable que les destinataires finaux de cesoutils soient si peu associés à leur élaboration. Les différents exemples étudiés entémoignent; la participation citoyenne n’a pas été recherchée au cours de laconstruction des documents réglementaires et durant l’enquête publique, peud’habitants sont venus prendre connaissance du projet (il s’agit peut être là d’uneconséquence directe). Il est évident que l’on doit éviter de généraliser et que cesremarques sont à rapporter aux exemples étudiés lors de la recherche. On peutaussi espérer que des améliorations soient intervenues depuis 2002, période àlaquelle nous avons réalisé les enquêtes de terrain.En matière de participation à la «fabrication» des plans de prévention aux risquesnaturels, on pourrait s’inspirer de la démarche qui a été retenue pour élaborer lesschémas d’aménagement et de gestion des eaux, à savoir la mise en place d’unecommission locale de l’eau. Pourquoi ne pas imaginer la création d’unecommission locale des risques (rassemblant des représentants de l’État, desreprésentants des collectivités et des représentants des riverains concernés) quiserait chargée d’établir un projet de PPR, approuvé ensuite par le Préfet.Mais il y a sans doute une étape intermédiaire avant cela : la mise en place descomités locaux d’information et de concertation (CLIC) pour les risques naturelscomme c’est le cas pour les risques technologiques.Daniel Terrasson, CemagrefLes moyens de l'État sont insuffisants, notamment au niveau humain, et lesprocessus de réglementation sont de plus en plus longs.Gilles Hubert, Université de Cergy-PontoiseIl existe peut-être des moyens pour s'en sortir. Les coûts de l'élaboration d'un PPRpourraient être partagés entre l’État et les collectivités dont le territoire estconcerné. L'État établirait un document de base et les collectivités financeraientdes compléments en fonction de leurs exigences ou de leurs besoins de précision.Souvent les contestations sont alimentées par les imprécisions quant à laconnaissance de l’aléa.155

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