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echerche, notamment la recherche en sciences humaines et sociales qu’il arégulièrement invitée à «prendre le risque» de l’expertise (en réalisant desexpériences très novatrices en ce sens). De même n’a-t-il jamais cessé, dans uneposture de fonctionnaire, de rappeler les exigences en matière de service public. Ila donc joué un rôle tout à fait important dans le déroulement de cette opération.Au terme de ce colloque, il reviendra au ministère de l’Écologie de précisercomment il entend poursuivre son effort de recherche dans le domaine des risquesnaturels et technologiques. Eric Vindimian s’est déjà saisi de ce dossier, ce dont jele remercie vivement. Une initiative a été prise récemment dans le cas des risquesindustriels avec la création d’une fondation de recherche qui associe industriels,collectivités locales et organismes de recherche (Fondation pour une Culture deSécurité Industrielle). Il y a là des enjeux importants. Il est essentiel de concevoirde nouveaux types de coopération pour ce qui concerne les risques industriels.Concernant les risques «naturels», il convient de réfléchir sur la place que peuventet doivent avoir les chercheurs en sciences humaines et sociales dans unprogramme comme RDT, a priori plus tourné vers les «sciences dures». Lespossibilités d’échanges interdisciplinaires mériteraient d’être encore plusexplorées. Il conviendrait de saisir l’opportunité de ce programme, etéventuellement d’autres actions, pour stabiliser un réseau de chercheurs,associant divers champs scientifiques, diverses disciplines, dans le domaine desrisques «naturels». C’est ainsi seulement que l’on pourra reformuler la questiondes risques, en situant au même niveau de complexité l’analyse des aléas et celledes vulnérabilités. Je vous remercie pour votre attention et vous souhaite un boncolloque.Philippe Huet, Président du comité d’orientationEn préalable, pour nous aussi, cela n’a pas été facile de travailler avec leschercheurs. Je retiens la conclusion de Claude Gilbert, qui peut se traduire par : «ilfaut continuer et il y a toujours quelque chose à co-construire». C’est plus quejamais ma conviction et j’espère qu’au cours de ces deux journées, cela apparaîtrabien. Pour illustrer ces propos, le programme EPR était un programme d’aide à ladécision publique. C’était l’orientation. Voilà des extraits de l’appel à propositionsque nous avons co-rédigé. Je me souviens très bien que c’est Claude Gilbert qui afait, avec sa plume brillante, le premier jet, et on a beaucoup travaillé avec leministère, avec les différents membres du comité d’orientation pour avoir un texteconsensuel. Dans ce texte, on peut lire que le programme doit être à la charnière,voir à l’aval des programmes de recherche des grands organismes. Il s’agit pour leprogramme, non seulement d’acquérir de nouvelles connaissances, mais de lesvaloriser pour des outils quasi opérationnels : «répondre à des besoins d’acteurs,notamment de la décision publique.». On a appris en cinq / six ans à mieux seconnaître, et je remercie beaucoup les chercheurs d’avoir accepté de descendredans l’arène, de frotter leur imagination féconde aux réalités un peu immédiatesauxquelles nous avions à faire face. Pour nous, fonctionnaires d’exécution, c’estune très grande sécurité de savoir que l’on a autour de nous, une équipe à qui onpeut dire : «nous avons été sur le terrain, voilà la question, qu’est-ce que vous en15

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