Li TSIE ARCH 00 SAB&A El ALGRIE

104Cependant cette institution devait encore permettreconstituant plus moderne et plus humanis de revenirunla loiCoranique d'accord avec le droit naturel et de protger une parent fminine rapproche et chrie que le kanoun abandonnait la rapace discrtion d'un aceb,parent laquelle ce mme kanoun. quelque loign que soit cet aceb par le sang, nereconnaissait dans une hrdit peut-tre opulente, que ledroitune maigre pitance, un \ lment sommaire et un gitepeine suffisant 1 1).Il est vident que c'est le droit coranique qui doit tre prfr, car le droit musulman est absolu et s'impose tous les sectateurs de l'Islam.Si l'on peut dire, d'une manire gnrale, que la femme kabyle est exclue du droit de possder en propre des immeubleset hriter, on ne saurait voir dans cette rgle un droit absolun certains kanouns y font chec tels ceux d'Ayouni-Tesslent elde Taourirt-Amran qui font de la femme hritire rservataireen usufruit, tandis qu'un kanoun d akouren tout en prenantle dfaut de vocation hrditaire coranique ab intestat de lafemme par cette formule :Les successions ne se partagent passuivant la loi musulmane, on suit la volont du dfunt , reconnat qu'aucune interdiction venant des kanouns n'est apporte la libert de tester (>).g 2.Alinations et applications de la Jurisprudence16s. II est de principe, en droit musulman, que toutesomme d'argent reprsentant un habous alin est elle-mmehabouse. Le plus souvent cette somme est remploye en unimmeuble subrog l'immeuble alin. Ds lors le prix devente ou l'immeuble acquis avec ce prix occupe dans le patrinnoinedu vendeur la place de l'immeuble alin : il le dtientau mme titre et, sa mort, il esl dvolu conformment lacharte de l'institution t,3)-(I Our Appel Al|*er. 11 Juin 1919.(S) (ur Appel Alger, U Juin 1919.(3) Lan ln-r. I.ijisl,iin>ii Algrienne, tomen3, (M.