-70-liers, bien que ce classement constitue une drogation auxprincipes de notre Code civil. L'honorable rapporteur dclare :... l'numration des choses que les lois de la France ontplace* dans le domaine public et dclares inalinables et imprescriptibles, le Gouvernement,comme votre commission, juge utile d'ajouter... It- (ours d'eau de toute sorte et les sourcessous la rserve des droit* particuliers antrieurement acquis.Et, en cela, il est jiisle de reconnatre que. -il dpasse la mesure du droit gnralement tabli, il ne fait que se soumettreaux invitablespermanentes ncessitset du climat et du sol,l o la vie autant que la fortune de tous, dans l'avenir et dansle prsent, est intresse au suprme degr ce que les eaux,tel lment indispensable tle salubrit et de production dispens par la Providence d'une main si avaiel'VIgrie, ne puissent jamais tre dtournes de la ma--e de* proprit*communes.Pour quelques esprit*, cet accroissement extraordinaire dudomaine public, lequel s'appuie *ui la plus grave des autorits,lanature mme de* chose*, trouverait d'ailleurs sa justification tlans l'esprit de la loi musulmane, qui partout,en jugercomme il* le font sur certain* rglements man* des Arabesl'poque de leur domination en Espagne, et dm* quelqucsune*de nt)* province* du Midi, aurait fait tle- eaux une dpendance force de la puissance publique.Mais, ce n'est l qu'une thorie *pci< use. aif?orice peuttrepar tle* applications exceptionnelle* en temps et en paysde conqute, tandis que, sur la terre musulmane, en Algrienotamment, elle e*t contredite par une multitude de faits de lapiopril prive reconnus et consacrs par le* sicles au profittle tribus et de particulier*, sur un nombre infini de coursd'eau et de sources(i).Ainsi donc rien dan* la loi ni les travaux prparatoires n'autorisedire que le classement d'une source dan* le domainepublie entrane galement le classement d'une -urface indtermine qualifie rserve d'accs .//.'f L'administration a r|>ondu. *ur ce point, unequestion pose par M. Poir.v ul'attribution tles lot* tle rser.e(1) l'.st 1 1 l.ifli ,1-volume, p. 136.
-71autour des sources dpendant du domaine public est indispensable pour faciliter l'accs de ces sources ladigne et* aux bestiaux.population inS'il en tait autrement, les propritaires des terrains avoisinantsempcheraient ou gneraient l'accs de ces sources etprofiteraient seuls de l'usage de ces eaux, contrairement laloi. Les attributions de ce genre, qui sont justifies par l'utilit publique n'ont jamais soulev la moindre protestation desindignes .M. Larcher, rfutant cette argumentation, dclare : Ces raisons ne sont point valables. D'une part, l'utilit si grande soitelle,que peut prsenter une disposition lgislative, ne sauraitsuffirela transformer en loi sans l'intervention du Pouvoirlgislatif. Le Gouverneur gnral commet donc un indniableexcs de pouvqjr en attribuant au domaine une surface plus oumoins tendue qui ne lui appartient pas et qu'il ne pourraitacqurir que jar cession amiable ou par expropriation.a D'autre part, l'absence de toute protestation de la part desindignes ne saurait justifier l'opration. Rvrence garde, onme permettra une comparaison :Lorsqu'un bandit arm jusqu'aux dents dpouille sa victime terrorise, le silence de cellecine justifie pas son opration.Les raisons que fournit la rponse ministrielle ne sontdonc ni juridiques ni morales .Un arrt du 29mai 1916 spcifie que les rserves autour dessources ou des puits sont, dans la mesure qu'il plat l'administration, classes dans le domaine public.Ainsi donc les limites de l'tendue rserve sont celles quefixe son bon plaisir.11k. Un arrt du Gouverneur gnral du 21 janvier 1916clturant une enqute partielle de 7 ans, figurant au Mobacherdu 17 juin 1916, attribuel'Etat, au cas d'enqute partielleportant sur des terres classes, lors des oprations du snatusconsulte,dans les groupes collectifs, les biens vacants et sansmatre. ~Or, une terre arch ou sabga improprement appele parl'administration terre collective ne peut jamais tre attri-
- Page 1:
ENQUTES PARTIELLES h'ooA,Li TSIE AR
- Page 9 and 10:
7critiquer si pntrantes, et son nom
- Page 11 and 12:
' 9Dans la terre collective de cult
- Page 13 and 14:
11 -II a entrav l'essor de la colon
- Page 15 and 16:
13-CHAPITRE nExamen gnral de la pro
- Page 17 and 18:
Les terrains d.nt les anciens dtent
- Page 19:
1725. On voit donc dj apparatre la
- Page 22 and 23: c'est--der le rtablissement du droi
- Page 24 and 25: M.rie dont les habitants sont depui
- Page 26 and 27: 2*participation d'un pays lorsque l
- Page 28 and 29: ... lai"il-26 -dans lesquels celte
- Page 30 and 31: -2840. Ces commentaires etinstructi
- Page 32 and 33: 30 -Autant interdire toute colonisa
- Page 34 and 35: 32-cercle Tiarct-Aflou passa du ter
- Page 36 and 37: -34-dant, consulter le dictionnaire
- Page 38 and 39: 36KFECTURE DORANOran. le \ novembre
- Page 40 and 41: i"- 3fr-6'/. Le titre II est intitu
- Page 42 and 43: i*r40'/apportes l'ordre successoral
- Page 44 and 45: -42cupants maintenus en possi-ssion
- Page 46 and 47: -44Une instruction du Gouverneur gn
- Page 48 and 49: 46pouvoirs qui lui sont confrs par
- Page 50 and 51: -48lenteurs, des frais et faux-frai
- Page 52 and 53: 50 -(HAPITRKIIICaractres des terres
- Page 54 and 55: 52 -expression trafic ne peut viser
- Page 56 and 57: 1":>"-54lion. Celle circulaire due,
- Page 58 and 59: n"-56-de vente n'tait que de 3 20 f
- Page 60 and 61: 58fruitier Ziane Kouider aurait, au
- Page 62 and 63: 86.60prit au vendeur, et qu'il n'hs
- Page 64 and 65: nn"n"n"n"n"n"nn"n"n0'n-62-n"11n"hn"
- Page 66 and 67: n"64La requte me parait irrgulire e
- Page 68 and 69: 06l'Etat a qualit pour requrir l'en
- Page 70 and 71: -68-form une jurisprudence, allantl
- Page 74 and 75: n"72-bue l'Etat comme bien vacant e
- Page 76 and 77: 74-La proprit du sol ne sera attrib
- Page 78 and 79: 767 avril 1916, insr au Mobacher du
- Page 80 and 81: 78 -Ds lors, n'est-on pas autoris d
- Page 82 and 83: 7/na"-80133. Le Tribunal de Sidi-Be
- Page 84 and 85: 82tion intervenue entre l'Etat et l
- Page 86 and 87: -84-ne el attribues, avec des pouvo
- Page 88 and 89: 8Giprime une autre se prpare pour l
- Page 90 and 91: 88Projet concernant le Tribunal Can
- Page 92 and 93: -90'Article 17.ou sabga.La prsente
- Page 94 and 95: -92Ce dessaisissement est immdiat.
- Page 96 and 97: -94server l'administration et la jo
- Page 98 and 99: -96-nullit de la constitution de ha
- Page 100 and 101: -98Le Prophte lui dit alors :< Crai
- Page 102 and 103: 100-En vertu des articles 2 et 3 de
- Page 104 and 105: 19*1,102La nue-proprit du bien babo
- Page 106 and 107: 104Cependant cette institution deva
- Page 108 and 109: -106 -1"termes de la loi musulmane
- Page 110 and 111: 108dans le statut franais. Mais, ce
- Page 112 and 113: . directement- 110-8 2. Habous priv
- Page 114: 112-178. Enfin, doil tre considr co
- Page 117: 115de leur dbiteur, l'exception de
- Page 120 and 121: -118 -(Suit : Enumration des biens)
- Page 122 and 123:
120Acte sous seing priv entre indig
- Page 125 and 126:
''''.^2.M.RglementsConseilIgnorance
- Page 127 and 128:
.74,61.AvisArrtsArrt,-**Nomrosh-pag
- Page 129 and 130:
127'Numros"Piges117. Application in
- Page 131 and 132:
Nnmros129Pages2. Alinations et appl
- Page 136:
ALGER TYPOGRAPHIE JULES CARBONEL AL