Li TSIE ARCH 00 SAB&A El ALGRIE

7critiquer si pntrantes, et son nom sera cit bien souvent, aucours de cette modeste tude, caravec passionM. Larcher s'est adonnl'tude des institutions algriennes et nul n'enconnaissait mieux que lui l'organisation, le fonctionnement etsurtout les dfectuosits ou les vices, car, censeur inexorable etsvre, il faisait instinctivement la place plus largeque qu' la louange.la critiIl n'est pas un problme d'ordre lgislatif ou administratif, d'ordre social, conomique ou politique qui n'ait sollicitson attention, excit sa verve ou piqu sa curiosit,et auquelil n'ait cherch etpropos*une solution.(( Chacun sait que sa proccupation dominante a toujourst le .redressement des erreurs, le relvement des .injustices, lerespect absolu du droit et un souci de la lgalit pouss jusqu'au scrupule.Ce souci a donn plus d'une inquitudela haute administration, qui a eu -trop souvent le tort de ne voir qu'un censeur gnant, l o elle aurait d deviner un mentor clair,tout de droiture et de loyaut. Et cette mme administrationregrettera un jour celui dont elle redoutait les salutaires critiqyes,parce qu'il lui en manquera .lll nous a paru comme un hommage d M. Larcher denous associerces belles paroles prononces par M. Jean Thomas, professeur la Facult de Droit d'Alger, supplant M.Morand, doyen de la Facult, sur la tombe de l'minent professeur, le 5 janvier 1918.6. La loi du 16 fvrier 1897 a cr un systme compliqud'enqutes partielles,faitesla demande des intresss et dontla dqre dans la pratique a atteint plusieurs annes. Or, avantces enqutes et pendant leur dure, la jouissance des terrainsest attribue aux indignes selon le bon plaisir des Djemasqui, dans la majeure partie des cas, donnent ou retirent l'autorisation aux ayants droit en se basant surtout sur les gnrosits en espces de ces derniers (1).Hlas !\ C'est parfaitement exact et, plus d'une fois,nous*.'(1) M. Vallet, dans son rapport, dj cit.