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Amerique dans la Prophetie Biblique par E. White

Depuis des centaines des années, les Etats-Unis dominent sur des affaires mondiales, comme une superpuissance mondiale. Ce livre présente le grand conflit aigu et spirituel derrière le rideau en exposant des forces célestes et infernales qui s’opposent à cause d’une révolte ancienne. Les mouvements religieux de l’origine divin, depuis l’éternité passée jusqu’à l’Age Médiévale, la Réforme, la Révolution anglaise, française et américaine, les Lumières, et la Réveille ont joué des rôles essentiaux, en ébranlant l’univers entier. Mais aujourd’hui, ils se trouvent en danger les idéales comme la vérité, la liberté individuelle, la liberté de conscience et du culte, valeurs pour quelles nos ancêtres se sont sacrifiés la vie. Affligée par des fléaux multiples, notre civilisation témoigne les développements cataclysmiques d’où on se prépare le terrain pour un climax merveilleux. Comme toute les empires, apparaissent-t-elles les écroulements imminentes à l’horizon ? Ces événements se déroulent-t-ils en réalisation aux prophéties bibliques ?

Depuis des centaines des années, les Etats-Unis dominent sur des affaires mondiales, comme une superpuissance mondiale. Ce livre présente le grand conflit aigu et spirituel derrière le rideau en exposant des forces célestes et infernales qui s’opposent à cause d’une révolte ancienne. Les mouvements religieux de l’origine divin, depuis l’éternité passée jusqu’à l’Age Médiévale, la Réforme, la Révolution anglaise, française et américaine, les Lumières, et la Réveille ont joué des rôles essentiaux, en ébranlant l’univers entier. Mais aujourd’hui, ils se trouvent en danger les idéales comme la vérité, la liberté individuelle, la liberté de conscience et du culte, valeurs pour quelles nos ancêtres se sont sacrifiés la vie. Affligée par des fléaux multiples, notre civilisation témoigne les développements cataclysmiques d’où on se prépare le terrain pour un climax merveilleux. Comme toute les empires, apparaissent-t-elles les écroulements imminentes à l’horizon ? Ces événements se déroulent-t-ils en réalisation aux prophéties bibliques ?

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Le haut clergé s’y étant opposé, <strong>la</strong> princesse ouvrit les portes du Louvre, y fit transformer un<br />

ap<strong>par</strong>tement en chapelle et annonça qu’il y aurait prédication chaque jour à une heure déterminée.<br />

Des foules accoururent. La chapelle était bondée de gens de tous rangs et l’auditoire refluait <strong>dans</strong><br />

les antichambres et les vestibules. Nobles, diplomates, avocats, marchands et artisans s’y<br />

réunissaient chaque jour <strong>par</strong> milliers. Loin d’interdire ces assemblées, le roi ordonna que deux des<br />

églises de Paris leur fussent ouvertes. Jamais encore <strong>la</strong> ville n’avait été aussi remuée <strong>par</strong> <strong>la</strong> Parole<br />

de Dieu : L’Esprit de vie venu d’en haut semb<strong>la</strong>it passer sur le peuple. La tempérance, <strong>la</strong> chasteté,<br />

l’ordre et l’industrie succédaient à l’ivrognerie, au libertinage, aux querelles et à l’indolence.<br />

Mais <strong>la</strong> hiérarchie ne restait pas inactive. Le roi refusant encore d’interdire les prédications, elle se<br />

tourna vers <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>ce. Rien ne fut négligé pour exciter les craintes, les préjugés et le fanatisme<br />

des foules ignorantes et superstitieuses. Aveuglément soumis à ses faux docteurs, Paris, comme<br />

autrefois Jérusalem, " ne connut pas ; le temps où [il] était visité, ni les choses qui ap<strong>par</strong>tenaient à<br />

sa paix " . Deux années durant, <strong>la</strong> Parole de Dieu fut prêchée <strong>dans</strong> <strong>la</strong> capitale. Beaucoup de<br />

personnes acceptèrent l’Evangile, mais <strong>la</strong> majorité le rejeta. François Ier ne s’était montré tolérant<br />

que <strong>dans</strong> des vues politiques et le clergé réussit à reprendre son ascendant. De nouveau, les églises<br />

se fermèrent et les bûchers s’allumèrent.<br />

Calvin était encore à Paris, où tout en continuant à répandre <strong>la</strong> lumière autour de lui, il se pré<strong>par</strong>ait<br />

en vue de son activité future <strong>par</strong> l’étude, <strong>la</strong> méditation et <strong>la</strong> prière. Mais il ne tarda pas à être signalé<br />

aux autorités, qui déciderent de le condamner au supplice du bûcher. Il se croyait en sécurité <strong>dans</strong><br />

sa retraite quand ses amis accoururent <strong>dans</strong> sa chambre pour lui annoncer que les agents de <strong>la</strong> force<br />

publique étaient sur le point de s’assurer de sa personne. Au même instant, on frappa violemment<br />

à <strong>la</strong> porte extérieure. Il n’y avait pas un instant à perdre. Quelques amis entretinrent les agents à <strong>la</strong><br />

porte, tandis que les autres le firent descendre <strong>par</strong> une fenêtre. Se dirigeant en toute hâte vers les<br />

faubourgs extérieurs, il entra chez un ouvrier ami de <strong>la</strong> Réforme, emprunta les vêtements de son<br />

hôte, et, une houe sur l’épaule, continua son voyage. Cheminant vers le sud, il retrouva de nouveau<br />

un asile <strong>dans</strong> les Etats de Marguerite de Navarre.<br />

Grâce à <strong>la</strong> protection de puissants amis, Calvin passa quelques mois en sécurité à Angoulême, où<br />

il se livra, comme précédemment, à l’étude. Mais, poursuivi <strong>par</strong> le besoin d’évangéliser son pays,<br />

il ne put rester longtemps inactif, et, dès que l’orage se fut un peu calmé, il al<strong>la</strong> chercher un nouveau<br />

champ d’activité. A Poitiers, siège d’une université où les nouvelles opinions étaient favorablement<br />

accueillies, des gens de toutes les c<strong>la</strong>sses écoutèrent joyeusement les <strong>par</strong>oles de <strong>la</strong> vie éternelle<br />

qu’il présentait en privé, soit chez le premier magistrat de <strong>la</strong> ville, soit à son domicile <strong>par</strong>ticulier,<br />

soit encore <strong>dans</strong> un jardin public. Comme le nombre de ses auditeurs al<strong>la</strong>it en augmentant, on jugea<br />

prudent de s’assembler en dehors de <strong>la</strong> ville. Une caverne située au bord d’une gorge étroite et<br />

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