Désolé j'ai ciné #6
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Luke Cage saison 2<br />
Passé une première réunion commune - “The<br />
Defenders” - franchement pas bandante pour un<br />
sou, où aucun héros de la bande n’a vraiment pu<br />
tirer son épingle du jeu au cours d’une intrigue<br />
partagée maladroite et d’un ennui poli (sans<br />
compter qu’elle prenait vraiment, vraiment son<br />
temps pour démarrer), et une seconde salve<br />
d’épisodes plutôt réussie autour de la merveilleuse<br />
Jessica Jones (même si la première saison reste un<br />
gros cran au-dessus), le MCU sauce Netflix entame<br />
pleinement sa phase 2 avec le retour en grande<br />
pompe du Power Man number one de New-York,<br />
Luke Cage, pour une seconde saison que l’on<br />
espérait un poil moins mitigée que la précédente.<br />
Suite directe des évènements du shared universe,<br />
toujours politiquement aussi engagé et plaçant<br />
une nouvelle fois les thèmes de la famille et de<br />
l’affirmation de soi au coeur des débats (et non, le<br />
baraqué bonhomme n’en a toujours pas fini avec<br />
son passé, et ce n’est pas le seul dans ce cas),<br />
les nouveaux épisodes de “Luke Cage” ne perdent<br />
pas de temps pour rentrer dans le vif du sujet<br />
et démontrer de manière flagrante aussi bien les<br />
grandes lignes fortes de ce retour, que ces infinies<br />
faiblesses, en plaçant Harlem - point fort - au<br />
coeur d’une guerre des gangs entre le Harlem’s<br />
Paradise (géré désormais par Mariah Strokes/<br />
Dillard depuis qu’elle a zigouillée son cousin), et les