Désolé j'ai ciné #6
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04/07<br />
DE BALTASAR KORMÀKUR. AVEC SHAILENE WOODLEY ET SAM CLAFLIN... 1H38<br />
comme le récent “La Montagne entre Nous”, avec le bien plus talentueux couple Kate<br />
Winslet/Idris Elba) plutôt que de se focaliser pleinement sur cette miraculeuse survie<br />
(et pourtant loin d’être original sur grand écran), la force de vivre merveilleuse transpirant<br />
de cette femme courage qui va se battre jusqu’au bout pour sauver sa peau et<br />
celle de l’homme qu’elle aime.<br />
Vaincre la morosité d’un présent terrible et (presque) sans espoir en le contrebalançant<br />
avec le passé proche et les prémices d’une romance qui mènera inéluctablement les<br />
jeunes héros vers le premier cas de figure, l’idée est plutôt créative, et le choix aurait<br />
même pu être payant si le réalisateur, plutôt solide derrière la caméra - et auteur de<br />
quelques plans plutôt enlevés-, arrivait à nous impliquer un minimum dans son histoire<br />
et l’amour - jamais empathique - qui unit ses deux tourtereaux.<br />
Si nous n’avons pas envie de croire en eux, pourquoi se passionner pour leur quête de<br />
survie ?<br />
C’est la grosse question qui entoure donc cet honnête survival, plus romantique qu’existentiel,<br />
qui ne renouvelle décemment pas le genre (malgré une scène de tempête réellement<br />
terrifiante), mais qui divertit gentiment son monde.<br />
On a vu pire, mais on a surtout - évidemment - vu mieux.<br />
Jonathan Chevrier