Guide des communes 2018
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sont attendues, <strong>des</strong> compétences en<br />
informatiques seront exigées à terme dans<br />
tous les métiers,… Mais les indicateurs<br />
sur l’emploi au Luxembourg ne montrent<br />
pas à ce stade une <strong>des</strong>truction massive <strong>des</strong><br />
emplois pour autant.<br />
Pour faire face à ces changements,<br />
l’ADEM est en train de mettre en place<br />
un système où tout demandeur d’emploi<br />
aura droit à un bilan de ses compétences<br />
en informatique. Nous voudrions offrir à<br />
chacun d’entre eux, selon son niveau et les<br />
perspectives professionnelles qui s’ouvrent<br />
à chacun, une formation de base, une<br />
amélioration ou un perfectionnement <strong>des</strong><br />
compétences en informatique. A travers<br />
une amélioration intensive de la formation<br />
continue, nous allons pouvoir améliorer<br />
la correspondance entre les formations<br />
proposées et les besoins du marché du<br />
travail.<br />
Enfin, bien que le chômage ait retrouvé <strong>des</strong><br />
niveaux très bas (5,6% actuellement), mon<br />
objectif reste de revenir à un chômage autour<br />
de 4%, ce que je considère correspondre au<br />
plein emploi pour le Luxembourg. Nous<br />
devons donc aussi aider les personnes les<br />
plus vulnérables sur le marché du travail,<br />
c’est-à-dire les personnes handicapées, en<br />
reclassement ou encore les personnes plus<br />
âgées. Le chômage de longue durée est quant<br />
à lui en baisse de plus de 9%.<br />
Comment prévoir les impacts de la<br />
digitalisation à long terme?<br />
La digitalisation n’aura pas qu’un impact<br />
sur l’emploi mais aussi sur la fiscalité, sur la<br />
sécurité sociale et d’autres indicateurs encore.<br />
Ce phénomène constitue un défi majeur pour<br />
les années à venir et si nous voulons le relever,<br />
notre croissance doit être positive.<br />
Nicolas Schmit<br />
L’évolution positive de notre croissance<br />
ne peut durer que si l’on a une économie<br />
qui tourne bien. Croire que l’on a assez de<br />
croissance et assez d’emplois pour refroidir<br />
le moteur, nous mènerait tout droit à un<br />
chômage qui augmente.<br />
Il fut un temps où le secteur bancaire était<br />
le moteur de notre économie en termes de<br />
création d’emplois, mais ce n’est plus le cas,<br />
aujourd’hui ce secteur n’en crée plus. Il y<br />
aura un grand changement dans ce milieu<br />
sur les qualifications requises qui seront de<br />
plus en plus élevées, mais l’emploi y a une<br />
légère tendance à baisser. On ne peut donc<br />
pas figer l’économie et préconiser une telle<br />
approche est très dangereux.<br />
La croissance qualitative n’est pas suffisante<br />
et avoir plus de 3% de croissance n’entre<br />
pas forcément en conflit avec nos idéaux<br />
écologiques. Bien sûr, il faut travailler