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TABLES<br />
ET GOURMANDISES<br />
L’Oceanium :<br />
nouvelle génération<br />
Pour un thiéb 100 % Sénégal !<br />
C’EST UN LIEU un peu mythique,<br />
à l’avant-garde de la préservation<br />
de l’environnement, créé il y<br />
a une dizaine d’années par<br />
l’activiste écologique Haïdar<br />
El Ali. On y venait pour<br />
prendre des cours de plongée<br />
sous-marine « responsable ».<br />
Le club continue à dispenser<br />
baptêmes ou remise à niveau,<br />
mais depuis que ses enfants<br />
ont repris l’affaire, l’activité<br />
s’est diversifiée et le cadre a<br />
été rénové. On peut y dormir<br />
dans des chambres sobres sans<br />
chichis ou profiter de la terrasse<br />
avec piscine à débordement,<br />
parfaite pour prendre l’apéro au<br />
coucher du soleil. Pour prolonger<br />
la soirée, le restaurant propose<br />
une carte internationale.<br />
Route de la Corniche Estate,<br />
tél. : +221 78 379 67 37.<br />
Ouvert tous les jours, de 8 h à 18 h,<br />
et le samedi jusqu’à minuit.<br />
oceaniumdc.com<br />
SHUTTERSTOCK - DR<br />
C’EST L’ALIMENT DE BASE, notamment<br />
pour le plat national sénégalais, légendaire<br />
en Afrique de l’Ouest et bien au-delà :<br />
le thiéboudiène. Inscrit au patrimoine<br />
immatériel de l’Unesco le 15 décembre<br />
dernier, ce ragoût de poisson, originaire<br />
de Saint-Louis, composé de riz cassé<br />
en une ou deux brisures, de thiof, d’une<br />
variété de légumes (de yet et de guedj<br />
aussi) se retrouve à la table des familles<br />
et des restaurants. Les connaisseurs<br />
chauvins apprécient particulièrement le<br />
« petit riz du fleuve ». Mais les Sénégalais<br />
en consomment autour de 100 kg par<br />
an et par personne. Et la production<br />
venue de Sédhiou, de Thiès, de Fatick,<br />
de Kaolack, de Kolda ou de la vallée du<br />
fleuve ne suffit pas à satisfaire la demande.<br />
Sur les quatre dernières années, le pays<br />
a importé environ 1 million de tonnes<br />
de la précieuse céréale, dont 98 % sous<br />
forme de riz brisé. Le gouvernement<br />
a donc lancé, le 16 décembre, le Projet<br />
de développement de la chaîne de valeur<br />
du riz (PDCVR), de 45 millions de dollars,<br />
financé par l’État et la Banque islamique<br />
de développement, visant à réduire les<br />
importations et à renforcer la sécurité<br />
alimentaire. Objectif : doper la production<br />
locale, soutenir la transformation et la<br />
commercialisation et créer, à terme,<br />
20 000 emplois dans la filière.<br />
HORS-SÉRIE AFRIQUE MAGAZINE I FÉVRIER 2022 147