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Régulation des populations de Nématodes gastro-intestinaux ...

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Contexte bibliographique<br />

<strong>de</strong> la caillette (Canals et al., 1997). De façon similaire, une réponse mixte Th1/Th2 semble se<br />

mettre en place lors d’une infestation primaire par le némato<strong>de</strong> respiratoire Dictyocaulus<br />

viviparus chez <strong><strong>de</strong>s</strong> génisses (Johnson et al., 2005).<br />

Des réponses mixtes Th1/Th2 ont également été observées chez <strong><strong>de</strong>s</strong> ovins. Chez <strong><strong>de</strong>s</strong> ovins<br />

infestés par T. colubriformis, <strong><strong>de</strong>s</strong> cytokines Th2-like comme l’IL-4 semblent prédominer et<br />

déboucher sur une réponse Th2 typique après environ 4 semaines d’infestation, faisant suite à<br />

une réponse inflammatoire initiale médiée par l’IFN-γ (Pernthaner et al., 1997). De même,<br />

alors qu’une réponse Th1 non protectrice, caractérisée par une forte expression <strong><strong>de</strong>s</strong> ARNm <strong>de</strong><br />

l’IL-2 et <strong>de</strong> l’IFN-γ, semble se mettre en place lors d’une primo-infestation par H. contortus<br />

chez <strong><strong>de</strong>s</strong> ovins, une infestation ultérieure induit une réponse protectrice Th2 avec un fort<br />

niveau d’expression <strong>de</strong> l’IL-4, mais pas d’IL-5 (Schallig, 2000).<br />

Enfin, dans une étu<strong>de</strong> très récente, Pernthaner et al. (2005) ont démontré une sur-expression<br />

<strong>de</strong> <strong>de</strong>ux cytokines <strong>de</strong> type Th2 (IL-5 et IL-13), mais pas <strong>de</strong> l’IL-4, par <strong><strong>de</strong>s</strong> cellules <strong>de</strong> la<br />

lymphe intestinale d’ovins sélectionnés pour leur résistance accrue à T. colubriformis.<br />

Toutefois, dans la plupart <strong>de</strong> ces étu<strong><strong>de</strong>s</strong>, les observations ont été réalisées sur <strong><strong>de</strong>s</strong> cellules<br />

isolées d’animaux à un seul ou lors <strong>de</strong> quelques points d’étu<strong>de</strong>, puis cultivées in vitro et<br />

soumises à <strong><strong>de</strong>s</strong> stimuli spécifiques, ce qui conduit à certaines incertitu<strong><strong>de</strong>s</strong> sur la pertinence <strong>de</strong><br />

tels modèles dans l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> la réponse immunitaire. En particulier, il n’est pas certain que ces<br />

observations reflètent précisément les modifications dynamiques qui surviennent in vivo sur<br />

<strong>de</strong> plus longues pério<strong><strong>de</strong>s</strong>. Comme le soulignait H. Schallig dans sa revue sur les réponses<br />

immunologiques <strong><strong>de</strong>s</strong> ovins face à H. contortus (Schallig, 2000), <strong><strong>de</strong>s</strong> étu<strong><strong>de</strong>s</strong> complémentaires<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> profils cytokiniques induits par les infestations et/ou la vaccination, sous la forme d’essais<br />

ELISA ou <strong>de</strong> RT-PCR (Bell et Ranford-Cartwright, 2002), sont nécessaires pour approfondir<br />

la connaissances <strong><strong>de</strong>s</strong> mécanismes qui sous-ten<strong>de</strong>nt l’immunité protectrice chez les ovins.<br />

4.3.3. Mise en place et rôle <strong><strong>de</strong>s</strong> effecteurs <strong>de</strong> l’immunité dans les strongyloses <strong>gastro</strong>-<br />

intestinales<br />

Les strongyloses <strong>gastro</strong>-intestinales sont traditionnellement accompagnées <strong>de</strong> réponses<br />

cellulaires et humorales, dont la mise en place dépend <strong>de</strong> la polarisation Th2 initiale <strong>de</strong> la<br />

réponse immunitaire (Finkelman et al., 1997 ; Schallig, 2000 ; Gause et al., 2003). Ces<br />

réponses sont caractérisées par :<br />

- une éosinophilie sanguine et tissulaire,<br />

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