The_Open_Door_deel1

XXI
des Liberiens de toutes les classes ont contribue a. la realisation
de cette these.
Au moment de 1'introduction de la politique de Is Porte Ouverte,
le Liberia se caracterisait par une penurie.de main-d 1
oeuvre qualifiee, le manque d'institutions qui pouvaient
controler ou superviser les multinationales qui arrivaient et
par une sous-estimation, au niveau gouvernemental, de la
necessite d'integrer tous les investissements etrangers dans
une politique globale de developpement. Le Liberia n'a pas
echappe a. certaines des consequences negatives qui peuvent
accompagner les investissements etrangers.^L'utilisation de
capitaux et de main-d'oeuvre etrangere, coutait au Liberia en
ncyanne 100 millions de dollars par an a. la fin des annees
1970. La dependance du gouvernement envers le secteur de concession
empechait le gouvernement liberien, de suivre une politique
independante, aux risques de 1'effondrement de l'economie
nationale. Les nombreux investissements a haute intensite de
main-d'oeuvre, dans des domaines autres que la production rizicole,
que le gouvernement liberien a nai'vement acceptes, ont
puise dans la main-d'oeuvre du secteur de la subsistance.
Malgre la croissance demographique, cela a cause la baisse de
la production du riz et a contraint le pays a importer de plus
en plus de denrees alimentaires principales. Cette situation
s'est encore aggravee en raison de la politique agricole
presque absente du gouvernement.
L'economie nationale s'etait transformed en un double systeme
dans lequel le secteur de la concession avait peu ou pas du
tout de rapport avec le reste de l'economie.' Avant tout,
l'economie liberienne est marquee par une dependance extraordinaire
envers les investisseurs etrangers qui exportent
leur production, presque entierement non traitee, vers les
industries de traitement des pays economiquement plus developpes.
Le gouvernement liberien, profitait moins des benefices des investissements
etrangers, qu'il ne l'avait d'abord suppose.
Comme le montre cette etude, le gouvernement liberien est en
partie responsable de cette situation, rlu fait qu'il accorde:
1) de longues periodes d'exemption fiscale, 2" 1 de longues
periodes d'exemption des droits de douane^a 1'importation et
a 1'exportation, 3) des tarifs fiscaux speciaux pour certains
investisseurs et 4) de nombreux et importants articles
deductibles d'impots dans les cas ou les investissements
etaient passibles d'impots.
D'autre part, les investisseurs abusaient parfois du manque
de controle, de la part de 1'Etat liberien* sur leurs activites,
en faisant des fraudes fiscales, en exploitant illegalement
les ressources naturelles du pays et en utilisant des
structures compliquees qui affectaient negativement le Tresor
liberien. Le pays ne pouvalt pas faire face a. cette situation
en raison de 1'absence d'administrateurs experimented .