TH`ESE Cédric CLOUCHOUX LOCALISATION ET ...
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4.3. Localisation contrainte par l’anatomie 117<br />
est un élément clé dans notre méthode. En effet, la théorie des racines sulcales<br />
précise que, selon les individus, certaines racines fusionnent et donnent lieu à des<br />
variations superficielles du schéma sulcal. En d’autres termes, certains sillons<br />
ont une orientation variable chez plusieurs les individus. Ici, un sillon choisi sera<br />
stable dans le sens où il déterminera une contrainte pour une seule direction,<br />
et ce chez tous les sujets. A l’inverse, un pli tel que la Fissure Intra-Pariétale<br />
(F.I.P.) correspond à un repère stable et important dans l’anatomie corticale<br />
[Régis, 1994]. Pourtant, cette structure complexe, comme elle l’est définie dans la<br />
nomenclature de Brainvisa, n’est pas utilisable dans notre méthode. La figure 4.8<br />
montre sa configuration spatiale chez plusieurs sujets. La Fissure Intra-Pariétale<br />
est composée de deux parties principales, orientées chacune dans une direction<br />
différente. L’éventuelle séparation de ces parties en sous-structures de la F.I.P.<br />
rendrait son utilisation possible, mais dans l’état actuel de la reconnaissance et<br />
de l’étiquetage des sillons, le processus de paramétrisation ne peut pas utiliser<br />
ce sillon.<br />
Le choix des sillons a été fait d’après des observations de nombreux cerveaux<br />
et de mise en relation de ces observations avec le modèle des racines sulcales<br />
[Régis et al., 2005]. Le jeu de sillons choisis est détaillé dans les tables 4.10 et<br />
4.11, et représenté sur la figure 4.13. La nomenclature est celle utilisée dans<br />
Brainvisa/Anatomist (pour la correspondance avec les noms de sillons, se reporter<br />
à la table 4.12). Il est par ailleurs intéressant de noter que ces résultats<br />
concordent avec ceux d’autres équipes, travaillant sur une problématique similaire,<br />
à savoir trouver un ensemble de sillons stables permettant de définir<br />
une organisation macroscopique de la surface corticale à partir de sillons primaires<br />
[Cachia, 2003, Toro and Burnod, 2003]. L’ensemble de ces contraintes, issues<br />
d’observations de nombreux sujets et utilisant comme base théorique et<br />
anatomique l’organisation orthogonale définie par les racines sulcales, propose<br />
une instance de l’organisation corticale, basée sur les sillons corticaux dont les<br />
racines sulcales sont les antécédents. La figure 4.9 montre les sillons retenus sur<br />
6 hémisphères différents.<br />
Détermination des pôles Comme précisé dans [Régis et al., 2005], les racines<br />
sulcales sont naturellement organisées orthogonalement autour de deux pôles :<br />
un pôle insulaire et un pôle cingulaire. Ces deux pôles sont structurellement<br />
différents (pour plus de détails, se référer au chapitre 3, section 3). Tandis que le<br />
corps calleux ne fait pas partie à proprement parler du néocortex, l’insula est un<br />
pli important, cytoarchitectoniquement appartenant au néocortex. Chaque pôle<br />
est en fait défini par deux élément : un cercle polaire et un point représentant le<br />
pôle proprement dit.