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TH`ESE Cédric CLOUCHOUX LOCALISATION ET ...

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2.3. Atlas et nécessité d’un modèle d’organisation du cortex 53<br />

calleux.<br />

Plusieurs méthodes de recalage de surfaces corticales basées sur<br />

cette technique ont été proposées dans la littérature [Miller et al., 1993,<br />

Drury et al., 1996, Van Essen et al., 1998, Davatzikos and Bryan, 1995,<br />

Toro, 2003, Lyttelton et al., 2006]. Les premières méthodes, détaillées dans<br />

la section précédente, sont basées sur la déformation de la surface vers<br />

des représentations planes du cortex [Miller et al., 1993, Drury et al., 1996,<br />

Van Essen et al., 1998]. Ces méthodes, utilisant des déformations fluides,<br />

nécessitent néanmoins des incisions, perturbant les relations de voisinage aux<br />

endroits incisés. De plus, dans le cadre d’études inter-sujets, la localisation de<br />

ces incisions, effectuée manuellement, introduit un certain degrès de variabilité<br />

supplémentaire.<br />

D’autres méthodes utilisent des surfaces dans le domaine 3D<br />

[Davatzikos and Bryan, 1995, Toro, 2003]. Le problème des incisions est alors<br />

évité, mais les techniques sont identiques, basées sur des déformations fluides.<br />

Pouvoir déformer des surfaces vers d’autres donne la possibilité de construire<br />

des atlas déformables [Van Essen et al., 1998, Toga and Thompson, 2001,<br />

Toro and Burnod, 2003]. Une carte de référence est définie sur un sujet particulier,<br />

servant alors d’atlas. Par exemple, le cerveau du Visible Man est utilisé<br />

comme atlas dans [Van Essen et al., 1998] (voir figure 2.14). La surface de<br />

référence peut ensuite être mappée sur les cerveaux individuels, fournissant alors<br />

une description adaptée de l’anatomie ou de la fonction à un sujet particulier.<br />

Néanmoins, une partie de ces travaux se basent sur un seul sujet pour créer<br />

l’atlas, introduisant un biais, car l’anatomie d’un sujet particulier ne peut être<br />

généralisée sur toute une population. Cette observation rejoint l’un des biais de<br />

l’atlas de Talairach [Talairach and Tournoux, 1988], créé d’après l’observation<br />

de l’anatomie d’un seul sujet.<br />

Recalage à partir d’informations géométriques Effectuer un recalage reposant<br />

sur un ensemble discret de caractéristiques anatomiques pose le problème<br />

du comportement de ce recalage dans les régions n’étant pas labélisées comme<br />

amers. De plus, la grande variabilité des schémas sulcaux, y compris pour un<br />

même sillon dans une population, implique qu’aucune tranformation ”one-toone“<br />

n’existe entre deux cerveaux différents.<br />

Une autre manière de procéder consiste à considérer une même caractéristique<br />

chez tous les sujets. Celle-ci doit être globale, c’est-à-dire doit permettre de<br />

caractériser tous les points des surfaces corticales considérées. En conséquence,<br />

de telles méthodes s’appuient sur des caractéristiques géométriques du ruban<br />

cortical, par exemple la convexité.

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