TH`ESE Cédric CLOUCHOUX LOCALISATION ET ...
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1.5. Conclusions 33<br />
du cortex. Par exemple, l’atlas de talairach utilise comme origine des structures<br />
sous-corticales (CA-CP) [Talairach and Tournoux, 1988], et devient de<br />
moins en moins précis au fur et à mesure que l’on s’éloigne de ces structures<br />
[Fischl et al., 1999b, Toro and Burnod, 2003, Van Essen and Drury, 1997]. L’atlas<br />
de Talairach est supposé pouvoir fournir la correspondance entre deux points<br />
anatomiques homologues, grâce à leurs coordonnées. Cependant, dans le cas des<br />
structures corticales, on observe une imprécision de localisation (figure 1.10).<br />
Fig. 1.10 – Deux points 3D homologues, chez 2 sujets différents recalés, peuvent pointer<br />
des structures anatomiques différentes. Dans des cas extrèmes, il arrive qu’une même<br />
coordonnée pointe une zone corticale chez un sujet, et un point n’appartenant pas au<br />
télencéphale chez un autre sujet.<br />
1.5 Conclusions<br />
L’exploration du cortex cérébral est fortement contrainte par de nombreux<br />
facteurs. Les variabilités de toutes sortes interdisent l’utilisation des données<br />
anatomiques et fonctionnelles brutes, si l’on veut pouvoir comparer efficacement<br />
des sujets différents. Par ailleurs, les méthodes classiques de comparaisons<br />
d’images cérébrales, bien qu’étant largement répandues et utilisées par la communauté<br />
neuroscientifique, posent plusieurs problèmes quant à leur utilisation<br />
pour l’étude du cortex.<br />
Il devient alors primordial de s’orienter vers une approche prenant en compte<br />
à la fois les variabilités rencontrées (en particulier anatomiques et fonctionnelles)