TH`ESE Cédric CLOUCHOUX LOCALISATION ET ...
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5.2. Parcellisation du cortex 153<br />
de sillons. Par cette méthode de représentation, basée sur des unités atomiques<br />
du cortex profond, nous nous affranchissons du niveau de description des sillons.<br />
5.2 Parcellisation du cortex<br />
La parcellisation en gyri est étroitement liée aux études de morphométrie,<br />
caractérisant des structures ou des régions par populations de sujets. Les<br />
avancées récentes des méthodes automatiques de morphométrie cérébrale<br />
ont connu un grand intérêt de la part de la communauté des neurosciences<br />
[Ashburner and Friston, 2000, Fischl et al., 1999c, Thompson et al., 2000,<br />
Flandin et al., 2002, Kochunov et al., 2005, Duchesnay et al., 2007]. Les outils<br />
proposés fournissent de nouveaux moyens afin d’étudier la corrélation morphologie/fonction,<br />
et ce selon différents paramètres, tels le sexe, la latéralité, les<br />
caractéristiques génétiques ou encore la pathologie. Lors de ces études, il est<br />
nécessaire de segmenter certaines structures afin de pouvoir les comparer.<br />
Les techniques de segmentation des structures corticales s’intéressent souvent<br />
à l’extraction des sillons [Bajcsy and Broit, 1982, Thompson et al., 2000,<br />
Collins et al., 1998, Vailland and Davatzikos, 1999, Mangin et al., 2004a,<br />
Rivière et al., 2002]. Les méthodes de parcellisation en gyri, malgré leur<br />
potentielle utilité, ne sont pas utilisées courament dans la communauté de<br />
neuro-imagerie. L’une des principales raisons est la difficultée et la complexité<br />
d’un tel étiquetage manuel. Depuis quelques années, quelques méthode automatiques<br />
sont apparues, et permettent une utilisation plus aisée des gyri<br />
[Cachia et al., 2003, Fischl et al., 2004].<br />
Etat de l’art<br />
L’une des principales difficultés dans l’extraction automatique des gyri<br />
réside dans le fait qu’aucune nomenclature universelle n’existe pour nommer ces<br />
régions. En réalité, la définition même d’un gyrus est sujette à de nombreuses<br />
discussion [Mangin et al., 1995, Thompson et al., 1996b, Fischl et al., 2004,<br />
Cachia et al., 2003, Lohmann, 1998, Le Goualher et al., 1999]. Plusieurs<br />
méthodes ont été proposées afin de segmenter efficacement l’ensemble du<br />
cortex, afin d’effectuer des études de groupes, notament de morphométrie.<br />
Cela signifie attribuer un nom neuro-anatomique à toutes les parties du<br />
cortex, et plus uniquement à certaines structures, représentant un ensemble<br />
discret de propriétés corticales [Rademacher et al., 1992, Paus et al., 1996,<br />
Caviness et al., 1996, Lohmann and Von Cramon, 1999].<br />
Afin de rester dans le cadre d’une représentation structurée de l’anatomie<br />
corticale, en plus de la localisation pure et simple des éléments désirés, qu’il<br />
s’agisse de sillons ou de gyri, la notion de relations de voisinnage est primordial.