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TH`ESE Cédric CLOUCHOUX LOCALISATION ET ...

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4.4. Algorithmes et méthodes utilisés 125<br />

travaux se sont penchés sur l’organisation fonctionnelle et connective corticale,<br />

pouvant apporter une aide précieuse si les deux informations sont utilisées<br />

conjointement [Watson et al., 1993, Thirion et al., 2005, Poupon et al., 2001,<br />

Kouby et al., 2005].<br />

Certaines méthodes reconnaissent les sillons en utilisant des techniques de<br />

déformation d’atlas vers le cerveau considéré (pour une revue des principales<br />

méthodes, se reporter à [Thompson et al., 2000]). Cependant, ces techniques sont<br />

contraintes à un compromis entre similarité de la mesure utilisée (par exemple<br />

la courbure) et coût de déformation. Pour un meilleur traitement des informations<br />

corticales, très complexes, les fonctions de déformations sont également très<br />

complexes, avec le risque d’arriver à des minimum locaux.<br />

Afin de s’affranchir de ces problèmes, certaines méthodes ont proposé<br />

des fonctions de similarité utilisant sur chaque hémisphère traité des marqueurs<br />

identifiés manuellement [Thompson and Toga, 1996, Collins et al., 1998,<br />

Vailland and Davatzikos, 1999], imposant la mise en correspondance de marqueurs<br />

homologues.<br />

La méthode proposée dans [Rivière et al., 2002] s’attache à deux tâches principales.<br />

Tout d’abord, mieux comprendre l’organisation anatomique corticale,<br />

et proposer une représentation structurée de cette organisation, sous forme de<br />

graphe. Un graphe permet en effet de représenter efficacement une organisation<br />

hiérarchique, offrant la possibilité d’aborder les structures corticales à plusieurs<br />

niveaux.<br />

De plus, et en conséquence de cette meilleure compréhension, une méthode<br />

automatique d’identification des sillons principaux est présentée, basée sur<br />

l’utilisation de réseaux de neurones. L’identification manuelle d’une base de 26<br />

cerveaux a permis d’établir une base d’apprentissage (figure 4.16), utilisée pour<br />

entrainer des experts locaux, spécialisés dans la spécification et la recherche de<br />

certaines caractéristiques (géométrique, de voisinage, etc...) lors de la reconnaissance<br />

des sillons, permettant la création de graphes relationnels reliant les<br />

différentes structures extraites.<br />

Ces travaux permettent aujourd’hui de disposer d’un puissant outil<br />

d’étiquetage automatique des sillons corticaux, basé sur la nomenclature proposée<br />

par Ono [Ono et al., 1990]. Dans la pratique, la segmentation et l’extraction des<br />

sillons a pour but de se rapprocher le plus possible d’une description reposant sur<br />

les racines sulcales [Régis et al., 2005]. L’étiquetage des sillons s’effectue quant à<br />

lui à un niveau supérieur de description, permettant une comparaison avec les<br />

travaux d’autres équipes. Au final, 60 noms de sillons ont été retenus afin de<br />

fournir une description la plus complète des schéma sulcaux sur toute la surface<br />

corticale.

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