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TH`ESE Cédric CLOUCHOUX LOCALISATION ET ...

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54 Chapitre 2. L’analyse surfacique<br />

Dans [Fischl et al., 1999c], le critère de recalage utilisé est la convexité de<br />

la surface originale, définie sur l’ensemble du cortex (figure 2.19). L’alignement<br />

de surfaces sphéricisées est alors effectué par la minimisation de la différence<br />

des carrés entre la convexité moyenne d’un groupe de sujets et celle du cerveau<br />

considéré. Cette mesure est modulée par la variance de la convexité à travers les<br />

sujets, permettant de donner une plus grande importance aux grands plis (sillon<br />

central, insula, etc...) qu’aux plis plus superficiels (et donc plus variables) lors<br />

de la procédure de recalage.<br />

Recalage et création d’atlas<br />

En plus de leur utilité dans le cadre d’études inter-sujets classiques, ces<br />

méthodes sont également utilisées dans le cas particulier de la création d’atlas<br />

surfaciques.<br />

La méthode présentée dans [Fischl et al., 1999c] crée itérativement un<br />

atlas surfacique à partir de plusieurs sujets. Un sujet est tout d’abord utilisé<br />

comme atlas, les autres surfaces étant ensuite recalées vers cette surface cible.<br />

Les surfaces ainsi allignées permettent de générer une surface moyenne, servant<br />

à son tour de surface cible. Le processus est ainsi répété jusqu’à stabilité de l’atlas.<br />

La méthode proposée dans [Lyttelton et al., 2006] propose également la<br />

construction itérative d’un atlas surfacique, en maximisant à chaque itération la<br />

corrélation d’une mesure correspondant à la déformation nécessaire pour déformer<br />

la surface originale en une sphère [Boucher et al., 2008] (figure 2.20). Ce genre<br />

de méthode permet de refléter les caractéristiques anatomiques moyennes d’une<br />

population de sujet. Plus une configuration (embranchement d’un sillon par<br />

exemple) sera présente au sein d’un groupe de sujet, plus elle aura de poids<br />

dans l’atlas final, réduisant d’autant le biais introduit par des configurations très<br />

particulières des principaux sillons chez certains sujets, ou encore par l’instabilité<br />

de plis mineures.<br />

Ces atlas moyens, ou atlas statistiques, permettent de disposer d’une<br />

modélisation de l’anatomie ou de la fonction généralisable à une population,<br />

puisque construit en en utilisant des individus. Une utilisation intéressante de<br />

ce type d’atlas consiste à étudier les transformations appliquées à un sujet pour<br />

y correspondre, afin d’apprécier la variabilité normale et/ou pathologique des<br />

structures corticales.<br />

Il reste néanmoins vrai qu’ils offrent un niveau de détail des différentes<br />

structures beaucoup moins grand que les méthodes utilisant un sujet comme<br />

référence. L’atlas proposé dans [Lyttelton et al., 2006] se veut non-biaisé par le<br />

côté de l’hémisphère considéré. Sa construction, afin de s’affranchir de la différence<br />

hémisphère droit-hémisphère gauche, utilise un processus de retournement de<br />

l’hémisphère droit afin de le transfomer en hémisphère gauche. Ceci permet de

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