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TH`ESE Cédric CLOUCHOUX LOCALISATION ET ...

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50 Chapitre 2. L’analyse surfacique<br />

Les premières représentations planes furent effectuées manuellement, à des<br />

fins d’analyses d’aires cytoarchitectoniques, de l’organisation relative de ces aires<br />

et de mesure de distance [Woolsey and Van der Loos, 1970, LeVay et al., 1975,<br />

Van Essen and Maunsell, 1980] (figure 2.12).<br />

La création manuelle de cartes corticales planes, bien que longue et fastidieuse,<br />

fut un outil déterminant dans la compréhension de l’organisation de la surface<br />

corticale. Aujourd’hui, les représentations numériques du cortex permettent<br />

d’obtenir des cartes aplaties très rapidement, tout en gardant un lien avec la<br />

représentation en 3 dimensions originale. Les représentations planes sont principalement<br />

utilisées de nos jours à des fins de visualisation, les calculs pouvant être<br />

effectuées sur des modèles de surface en 3D, réduisant les biais apportés par la<br />

procédure d’aplanissement.<br />

La principale difficulté de la transformation de la surface corticale reconstruite,<br />

topologiquement fermée, en une surface ouverte (plan) vient directement de leur<br />

topologie respective. Une transformation d’une surface en une autre sans introduction<br />

de distorsion métrique est une isométrie. Trouver une isométrie entre une<br />

surface fermée et un plan est impossible [Gauss, 1828], du fait de leurs courbures<br />

intrinsèques (gaussiennes) différentes. Afin que les représentations planes soient<br />

utilisables pour visualiser correctement les structures corticales, mais également<br />

pour y effectuer des mesures afin de comparer des surfaces différentes, il est<br />

nécessaire de minimiser les distorsions métriques. Pour ces différentes raisons,<br />

établir une représentation plane du cortex dans son ensemble nécessite l’introduction<br />

d’incisions artificielles sur la surface, altérant ainsi la connectivité locale<br />

aux endroits de ces coupures.<br />

La principale méthode d’aplatissement numérique de la surface corticale<br />

a été proposée dans [Van Essen and Drury, 1997] (figure 2.13), et est utilisée<br />

dans la suite logicielle CAR<strong>ET</strong> (Computerized Anatomical Reconstruction<br />

and Editing Toolkit). Elle est largement inspirée des méthodes de créations<br />

manuelles utilisées auparavant, utilisant des déformations fluides basées sur<br />

les isocontours du cortex extraits des coupes du volume IRM original, afin de<br />

retranscrire ces lignes sur un plan, en minimisant la distorsion métrique grâce à<br />

des incisions [Miller et al., 1993]. Plusieurs schémas d’incision ont été proposés<br />

[Drury et al., 1996], dans le but d’optimiser la découpe selon la zone de la surface<br />

corticale à analyser.<br />

Localisation<br />

La forme extrêmement variable des structures corticales sur la représentation<br />

aplatie du cortex empêche de localiser précisemment des points anatomiques chez<br />

différents sujets. Afin de pouvoir comparer des anatomies différentes et effectuer<br />

des calculs sur la surface, la création d’un système de coordonnées est envisagée.<br />

Une méthode est de projeter les isocontours du repère stéréotaxique sur la

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